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Vous êtes sur cette page >> Sedir >> Jean Marie Vianey curé d'Ars4 Accueil Tirages et lames Channeling spiritisme ouija Votre theme Themes de celebrites Spiritualité Prieres Textes et citations Maitre Philippe de Lyon Sedir Humour Horoscope Coups de coeur Services Annuaire Me contacter Forum la solitude l'homme libre la vigne Compiègne Compiègne 2 Compiègne 3 la pyramide les cometes louvre l'invisible jeanne d'arc Jeanne d'Arc 2 Jeanne d'Arc 3 Jeanne d'Arc 4 Jeanne d'Arc le cure d'ars Jean Marie Vianey curé d'Ars 2 Jean Marie Vianey curé d'Ars 3 Jean Marie Vianey curé d'Ars 4 le puits drogues Paroles de Jesus sur la croix l'apocalypse la maladie priere entendue Sedir Jeanne d'Arc Les visions de l'apocalypse Sedir : l'homme attaché à la terre, le puits Sédir mystique Priere entendue Chasser l'inquiétude et l'angoisse d'être seul ? Sedir qu'est ce qu'un homme libre Messages citations La vigne influence de la priere Les comètes - Le champ a des yeux et le bois, des oreilles. prieres pour malades priere malade prier prieres pour malades prier les malade 2 le petit pâtre le petit pâtre 2 Le Saint curé d'Ars Le Saint curé d'Ars 2 Le Saint curé d'Ars 3 Le Saint curé d'Ars 4 l'apocalypse l'apocalypse 2 l'apocalypse l'apocalypse 2 Spiritualité - Sédir, Yvon Le Loup (lu également Paul Le Loup...) Quelques textes de Sédir, pour qui sa rencontre avec Monsieur Philippe fut un des moments les plus marquants de son existence. Il était déjà écrivain, mais plus spécifiquement sur l'occultisme. Il devient dès lors un des écrivains les plus empreints de mysticisme qui se puisse concevoir. Par de nombreux écrits, il tentera de partager, de transmettre l'extraordinaire de ce que fut pour lui cette Rencontre. LE très Saint CURÉ D'ARSOr; il y a deux manières de souffrir : souffrir en aimant, souffrir sans aimer. Les saints souffraient avec patience, joie et constance, parce qu'ils aimaient. Nous souffrons avec colère, dépit et lassitude, parce que nous n'aimons pas... Les gens du monde se désolent quand ils ont des croix; les bons chrétiens se désolent quand ils n'en ont pas. Le chrétien vit au milieu des croix comme le poisson dans l'eau... Les épreuves, pour ceux que Dieu aime, ne sont pas des châtiments, ce sont des grâces... Les croix transformées dans les flammes de l'Amour sont comme un fagot d'épines que l'on jette au feu : les épines sont dures, mais les cendres sont douces... Les épines suent le baume; la croix transpire la douceur. Mais il faut presser les épines dans ses mains, et serrer la croix sur son coeur pour qu'elles distillent le suc qu'elles contiennent... Qu'il fait bon mourir, quand on a vécu sur la croix ! ; Évidemment, immobiles sur le papier, ces paroles ne nous enlèvent plus comme elles faisaient autrefois, dans l'humble église villageoise, lorsqu'elles s'envolaient toutes blanches, planantes, tourbillonnantes, de la bouche du saint charmeur, comme des colombes qui tournent un moment, puis piquent à tire-d'aile vers l'azur rosé de l'horizon crépusculaire. Pour en recevoir maintenant le bénéfice, il faut se les redire tout bas, d'un coeur fervent, d'un coeur crédule, d'un coeur d'enfant. Alors le clair halo où autrefois elles palpitaient reviendra vers nous, et sa blancheur baignera nos fatigues et nous retrouverons les certitudes de la simplicité, les joies du don de soi-même, les vigueurs victorieuses de la divine confiance. Un prêtre parfait, voilà ce que fut notre héros. Et personne cependant ne se crut plus indigne du ministère qu'il remplit admirablement. Il se regardait avec une véritable terreur; il se jugeait le plus incapable. ; Le prêtre, qui a la clef des trésors célestes, qui en ouvre la porte, l'économe de Dieu, l'administrateur des bien surnaturels... le témoin et l'officiant de tous les actes graves de la vie;, et, entre tous les prêtres, le curé : ceci lui paraissait la fonction formidable et effrayante. ; Un prêtre, disait-il, peut méditer, faire oraison, garder la solitude; mais un curé : il vit dans le monde, il lit le journal, il fait de la politique, et puis, après, il récite son bréviaire, va dire la messe, délivre l'absolution; et il prend, hélas ! l'habitude de traiter ces choses saintes comme des choses ordinaires. Voyez ici un bel exemple de cette loi morale qui fait que les hommes vraiment dignes tremblent d'accepter les fonctions ou d'accomplir les oeuvres pour lesquelles ils sont excellemment qualifiés. Du moins, il en est ainsi sur les cimes de la beauté, de la sagesse ou de la spiritualité. Et si le curé d'Ars ne nous entraîne pas à travers les ouragans, les mers déchaînées et les montagnes sauvages où planent les Jean de la Croix, les Ruysbroek et les Denis Aréopagite; si son coeur est plus proche de nos coeurs; si sa parole, plus franciscaine, garde l'agreste beauté de nos campagnes natales, il ne nous en offre pas moins, à nous tous, d'admirables exemples et presque inimitables. Tous nous avons, en certaines heures, à consoler autour de nous, à relever les courages affaiblis, à diriger sur tel pauvre coeur ténébreux un rayon d'espérance. Tous nous pouvons briser des chaînes; les nôtres d'abord; celles ensuite de quelques-uns de nos frères. Tous nous pouvons dire, selon la promesse du Christ, des paroles qui délient, qui allègent, qui libèrent. Tous nous avons à enseigner, ne serait-ce que nos enfants ; nous avons à connaître la dignité de la parole ; tous, ce que nous avons à dire, nous pouvons le dire mieux, avec des mots plus touchants, plus purs, plus évocateurs d'infini. Tous nous pouvons faire fonction sacerdotale, puisque tous nous pouvons devenir des saints ou, si vous préférez, des disciples véritables de Jésus.Ouvrons donc nos yeux encore mal éveillés, ouvrons les pour ne perdre, alentour, aucune leçon de bonté, de consolation, ni d'intercession. Vous me direz : Des êtres comme le curé d'Ars sont exceptionnels ! Sans doute, mais ils ne le sont que parce que la masse qui les entoure ne veut pas les imiter. Prenez dans les saints non pas ce qu'ils ont ou d'ecclésiastique ou de monacal, quelque sublime que cela soit, prenez ce qu'ils ont d'humain. C'est par leur beauté humaine, par leur humaine grandeur, par leur humaine compassion, par leurs humaines douleurs qu'ils restent admirables. C'est parce qu'ils sont davantage des hommes qu'ils nous sont des modèles. Et ils sont des hommes plus que nous, parce qu'ils sont bien plus près que nous du Christ. Apprenons d'eux, en un mot, à nous tenir en face du Père comme ce paysan sublime que le curé d'Ars voyait faire de longues stations dans l'église, debout, immobile et muet, et qui répondit à son interrogation : " Je L'avise et Il m'avise ".Voilà ce que je vous souhaite à tous, savants et ignorants, grands et modestes, jeunes gens surtout et à vous encore, fatigués de la vie : c'est que vous appreniez à regarder Dieu. Regardez-Le sans cesse, regardez en tout le Bien, le Beau, le Vrai ; regardez la Lumière la plus secrète et la plus nue, et la plus simple au fond de vos consciences. Et cet Absolu, à son tour, vous regardera, et le feu de ses yeux vous enflammera, vous créera de nouveau, vous enlèvera jusqu'en cet univers magnifique de l'Amour, dont tous les habitants portent sur leur visage la candeur et l'adorable sourire qui attachaient les foules aux pas de notre pauvre petit curé d'Ars. Sédir
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