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Monsieur Philippe, de Lyon, Maître Philippe, quelques exemples de guérison :
biographie les seances les animaux humains dieu christ les visions les maladies la priere l'univers Les animaux La priere Prier pour apprendre les anges gardiens avoir un ange gardien Christ sa mission croix resurections ascension ancien testament religions Dieu Christ Jesus corps universel missions Maitre Philippe de Lyon Jesus Christ Jesus Christ Dieu divinité les visions Les Visions 2 Les Visions 3 Guerisons Guerisons 2 les évangiles apprendre à prier pour pouvoir prier apprendre à prier pour pouvoir prier 2 livres Une mère dont le fils était en danger de mort vint supplier Mr Philippe de sauver son enfant. Mr Philippe hésita et, devant l'angoisse de la mère qui se traînait à ses pieds, il dit : Puisque tu le veux, il va guérir, mais tu l'auras voulu… Étonnement de l'assistance devant cette remarque… Or, un an après, la même femme revint et, de nouveau elle était en larmes. Mr Philippe lui dit alors : Eh bien ! Tu as voulu qu'il guérisse. Or le jeune homme venait de tuer son père… J. Bricaud a donné quelques détails intéressants sur l'organisation habituelles des séances : Elles étaient bi-quotidiennes. Dès l'arrivée des malades, M. Philippe opérait deux sélections, leur demandait s'ils venaient pour la première fois ou s'ils avaient déjà suivi le traitement ; puis il renvoyait les personnes susceptibles de troubler l'atmosphère 'fluidique'. Les assistants étaient placés sur des rangées de chaises et sur des bancs, comme à l'église, et il était recommandé de se recueillir pendant que lui-même se retirait dans une pièce voisine. Lorsqu'il faisait son entrée définitive, il disait ordinairement : Levez-vous ! Puis il prescrivait le recueillement pendant quelques minutes et une invocation à Dieu. Pendant ce temps, il regardait tour à tour et fixement les assistants. Il les faisait asseoir et les mains derrière le dos, appliqué à tout voir, il se promenait dans l'allée centrale. Puis, brusquement, s'arrêtait devant un malade, le touchait et, le regardant fixement, il lui intimait l'ordre de guérir. Il poursuivait le tour de l'assemblée, accordait à chacun quelques minutes d'attention et, posant bien souvent la main sur l'épaule, il disait : Allons ! Allons, ça ira ! , parlant avec assurance de la guérison. Il faisait quelquefois des passes magnétiques sur certains malades, recommandait à d'autres de prier dans des conditions déterminées. Le considérant comme un vulgaire charlatan, bien qu'il ne réclamait jamais d'honoraires, et déplorant qu'il leur enlevait une bonne partie de leur clientèle, les médecins de la ville le firent traduire plusieurs fois devant le tribunal correctionnel pour exercice illégal de la médecine . Il fut condamné le 3 Novembre 1887 à une amende de 15 francs. En 1890, il fut à nouveau poursuivi et condamné à 46 amendes de 16 francs. Puis, en 1892, il fut traduit deux fois devant le tribunal correctionnel, acquitté la première fois, et condamné la deuxième fois à 29 amendes de 15 francs. Ses défenseurs habituels, précise J. Bricaud, étaient Maître Clozel, avocat à la cour d'appel et maître Fleury-Ravarin, ancien député. Un procureur de la République, témoin de ses guérisons et sachant tout le bien qu'il faisait, le préserva pendant plusieurs années. Finalement, les médecins Lyonnais se lassèrent de poursuivre Mr Philippe. Il y en eut même qui lui envoyèrent ceux de leurs clients dont les cas étaient les plus embarrassants. Mais M. Philippe n'était pas seulement un thérapeute digne de ce nom, il avait encore d'autres capacités, telles celles de commander aux éléments. Papus (Gérard Encausse) disait de M. Philippe : Il m'a appris à essayer d'être bon ; il m'a enseigné la tolérance envers tous et pour les défauts d'autrui ; la nécessité de ne pas dire du mal, la confiance absolue en le Père, la pitié pour la douleur des autres ; enfin, il nous a montré qu'on ne pouvait évoluer qu'en partageant les souffrances des autres et non en s'enfermant dans une tour d'ivoire de crainte de perdre sa pureté et sa sagesse. Voilà pourquoi j'essaye de remuer un peu l'Humanité, de répandre autour de moi quelques idées qui ne proviennent pas de mon cerveau et de propager les deux grandes vertus qui nous viennent du Ciel : la Bonté et la Tolérance. |