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Spiritualité - Sédir, Yvon Le Loup (lu également Paul Le Loup...) Quelques textes de Sédir, pour qui sa rencontre avec Monsieur Philippe fut un des moments les plus marquants de son existence. Il était déjà écrivain, mais plus spécifiquement sur l'occultisme. Il devient dès lors un des écrivains les plus empreints de mysticisme qui se puisse concevoir. Par de nombreux écrits, il tentera de partager, de transmettre l'extraordinaire de ce que fut pour lui cette Rencontre.

LE très Saint CURÉ D'ARS

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LE CURÉ D'ARS

Le curé d'Ars, à dix-neuf siècles de distance, leur ressemblait fidèlement, et les paroles sacramentelles de l'absolution recevaient, en passant par ses lèvres vénérables, leur puissance plénière. Le péché, c'est le buisson d'épines qui, en nous, étouffe la bonne semence, qui crucifie à nouveau le Christ intérieur, qui blesse à nouveau le Verbe vivant. Notre saint en ressentait la laideur, en subissait la douleur et gémissait avec la contrition de ses pénitents. Comme il plaignait ces pauvres créatures, balbutiantes devant lui ! ;

Je pleure de ce que vous ne pleurez pas;, disait-il à l'une d'elles. Et comme il savait leur parler du grand Ami, du grand Consolateur, du grand Médecin ! ; Notre-Seigneur est comme une mère qui porte son enfant sur ses bras. Ce petit est méchant; il donne des coups de pied à sa mère, il l'égratigne; mais elle n'y fait seulement pas attention; elle sait que, si elle le lâche, il tombera. Ainsi Notre-Seigneur endure tout; il supporte toutes nos arrogances; il pardonne toutes nos sottises; il a pitié de nous malgré nous... Et il aura plutôt pardonné au pécheur repentant qu'une mère n'aura retiré son enfant du feu. ;... Par une telle tendresse, le confesseur se révèle le père spirituel de son pénitent. Les adeptes des mystères anciens étaient considérés comme de véritables pères par leurs néophytes; mais combien ce rapport mystique n'est-il pas davantage intime et vivant dans l'école de l'Évangile !

On ne se doute pas des larmes et des souffrances que la conversion d'un être peut coûter à un autre être. Que d'inquié- tudes, que de supplications, que de veilles, que de jeûnes les soldats du Christ ne répandent-ils pas aux pieds de leur Seigneur, quand une des âmes dont ils ont pris la charge bronche ou s'égare ? En nous laissant aller au mal, nous oublions que notre victime immédiate n'est pas seule à en souffrir, mais que nos frères aînés en ressentent la douleur d'autant plus vivement qu'ils sont plus en haut de la spiritualité, et qu'entre tous, c'est Notre Maître le Christ que nos fautes blessent le plus cruellement. Souvenons-nous de ces faits pour comprendre mieux la peine de ce prêtre extraordinaire qui, pendant plus de quarante années, s'enferma tous les jours dans le confessionnal, de une heure du matin jusqu'au soir. Imaginez les heurts, les angoisses torturantes que sa compassion angélique subit en silence; ses effrois, ses larmes cachées et ses innombrables intercessions, et les déchirements de son coeur attendri par une perpétuelle prière. Quel martyre physique égalerait ce martyre intime !

Car il ne peut pas être vrai, il n'est pas vrai que la récitation de quelques formules dont le fidèle ne discerne que vaguement les mots puisse lui faire recevoir la Vertu pleine et entière dont le Christ, en les prononçant autrefois, revêtit les paroles de Sa miséricorde. Nous passons à côté des choses les plus précieuses et les plus vénérables sans même les voir. Si nous nous souvenions que Jésus, tenant un morceau de pain, a dit :; Ceci est mon corps;, et si nous interrogions ce qui reste d'à peu près pur encore en nous, oserions-nous alors gâcher une miette de cette substance ? Ne saurions-nous pas que tout le pain, tout le froment, tous les épis sont devenus, depuis cette parole, des choses sacrées ?

Et cette force subtile, descendue des doigts divins jusque dans la matière même de ce pain, ne pénétrerait-elle pas en nous, plus avant que notre physiologie, jusqu'à nos organismes spirituels ? Si nous voulions bien scruter l'Évangile, je vous le redis, nous y retrouverions tout ce qu'il est possible de désirer ici-bas. Voilà comment notre curé d'Ars fut martyr au confessionnal. Il savait ces choses; et il les disait dans ses catéchismes familiers et dans ses prônes, avec toute la flamme, toute la force directe et toute l'ingénuité charmante de son coeur. La puissance oratoire du curé d'Ars, c'était uniquement sa conviction. Il ne se souciait pas des phrases, il ne disposait pas en bel ordre de nobles pensées; il disait ses sentiments ou, plutôt, il racontait ses perceptions.

Comme tout mystique véritable, c'était un praticien; de la théorie, le moins possible; des faits, des expériences, tel était son fonds; expériences intérieures, certes; mais il invitait tout le monde à les renouveler, il montrait à tous que cela est possible en se plaçant, comme devant une table de laboratoire, dans les conditions nécessaires. Il leur faisait voir combien Dieu est tout proche et tout désireux de nous :; Ce n'est pas comme les hommes, disait-il, plus on Le connaît, plus on L'aime; plus on L'aime, plus on s'embrase; on en vient à ne plus rien pouvoir désirer que Lui... et, dans l'âme unie à Dieu, c'est toujours le printemps;. Non content de ce voisinage divin, il place entre Dieu et nous quelqu'un d'encore plus proche et de plus familier : la Vierge. ; On n'entre pas dans une maison sans parler au portier; eh bien ! la sainte Vierge est la portière du Ciel.

Et encore :; Lorsque nos mains ont touché des aromates, elles embaument à leur tour; faisons passer nos prières par les mains de la sainte Vierge, elle les embaume;. Le curé d'Ars montre donc l'homme de bonne volonté conduit pas à pas; le conducteur, c'est l'Esprit Saint, l'Esprit instructeur des ignorants sur tout ce qui dépasse la science, l'Esprit attentif à nous comme une mère à son petit, comme un qui a des yeux guide un aveugle. On entre dans un univers nouveau :; Pour tout le monde, il semble qu'il n'y a pas de Dieu; pour l'homme conduit par l'Esprit, il semble qu'il n'y a pas de monde.

On apprend la conscience juste, la notion de notre ridicule orgueil, et la vraie science, la science de notre néant. Et notre curé nous donne la preuve de ses affirmations; jamais, en effet, on n'a jeté la sonde plus au fond des abîmes de l'âme; jamais on n'en a ramené des notions plus précises et plus universellement vraies. ; Nous sommes beaucoup, dit-il, et nous ne sommes rien; rien de plus grand que l'homme, par son âme; rien de plus petit quand on regarde son corps; si grand que Dieu seul peut le contenter; si faible qu'il ne peut absolument rien sans ce Dieu... Pour nous comprendre nous-mêmes, il faut d'abord comprendre le Ciel, le Calvaire, l'Enfer;. Pascal n'a pas mieux dit. Et, comme son illustre devancier, le curé d'Ars prêche l'action :; Il faut travailler dans ce monde; il faut combattre; on aura bien le temps de se reposer toute l'éternité;. Et ce combat s'explique par un seul mot : la souffrance ou la croix.

Or; il y a deux manières de souffrir : souffrir en aimant, souffrir sans aimer. Les saints souffraient avec patience, joie et constance, parce qu'ils aimaient. Nous souffrons avec colère, dépit et lassitude, parce que nous n'aimons pas... Les gens du monde se désolent quand ils ont des croix; les bons chrétiens se désolent quand ils n'en ont pas. Le chrétien vit au milieu des croix comme le poisson dans l'eau... Les épreuves, pour ceux que Dieu aime, ne sont pas des châtiments, ce sont des grâces... Les croix transformées dans les flammes de l'Amour sont comme un fagot d'épines que l'on jette au feu : les épines sont dures, mais les cendres sont douces...

Les épines suent le baume; la croix transpire la douceur. Mais il faut presser les épines dans ses mains, et serrer la croix sur son coeur pour qu'elles distillent le suc qu'elles contiennent... Qu'il fait bon mourir, quand on a vécu sur la croix ! ; Évidemment, immobiles sur le papier, ces paroles ne nous enlèvent plus comme elles faisaient autrefois, dans l'humble église villageoise, lorsqu'elles s'envolaient toutes blanches, planantes, tourbillonnantes, de la bouche du saint charmeur, comme des colombes qui tournent un moment, puis piquent à tire-d'aile vers l'azur rosé de l'horizon crépusculaire. Pour en recevoir maintenant le bénéfice, il faut se les redire tout bas, d'un coeur fervent, d'un coeur crédule, d'un coeur d'enfant. Alors le clair halo où autrefois elles palpitaient reviendra vers nous, et sa blancheur baignera nos fatigues et nous retrouverons les certitudes de la simplicité, les joies du don de soi-même, les vigueurs victorieuses de la divine confiance.

Un prêtre parfait, voilà ce que fut notre héros. Et personne cependant ne se crut plus indigne du ministère qu'il remplit admirablement. Il se regardait avec une véritable terreur; il se jugeait le plus incapable. ; Le prêtre, qui a la clef des trésors célestes, qui en ouvre la porte, l'économe de Dieu, l'administrateur des bien surnaturels... le témoin et l'officiant de tous les actes graves de la vie;, et, entre tous les prêtres, le curé : ceci lui paraissait la fonction formidable et effrayante.

Un prêtre, disait-il, peut méditer, faire oraison, garder la solitude; mais un curé : il vit dans le monde, il lit le journal, il fait de la politique, et puis, après, il récite son bréviaire, va dire la messe, délivre l'absolution; et il prend, hélas ! l'habitude de traiter ces choses saintes comme des choses ordinaires;. Voyez ici un bel exemple de cette loi morale qui fait que les hommes vraiment dignes tremblent d'accepter les fonctions ou d'accomplir les oeuvres pour lesquelles ils sont excellemment qualifiés. Du moins, il en est ainsi sur les cimes de la beauté, de la sagesse ou de la spiritualité.

Et si le curé d'Ars ne nous entraîne pas à travers les ouragans, les mers déchaînées et les montagnes sauvages où planent les Jean de la Croix, les Ruysbroek et les Denis Aréopagite; si son coeur est plus proche de nos coeurs; si sa parole, plus franciscaine, garde l'agreste beauté de nos campagnes natales, il ne nous en offre pas moins, à nous tous, d'admirables exemples et presque inimitables. Tous nous avons, en certaines heures, à consoler autour de nous, à relever les courages affaiblis, à diriger sur tel pauvre coeur ténébreux un rayon d'espérance. Tous nous pouvons briser des chaînes; les nôtres d'abord; celles ensuite de quelques-uns de nos frères. Tous nous pouvons dire, selon la promesse du Christ, des paroles qui délient, qui allègent, qui libèrent.

Tous nous avons à enseigner, ne serait-ce que nos enfants ; nous avons à connaître la dignité de la parole ; tous, ce que nous avons à dire, nous pouvons le dire mieux, avec des mots plus touchants, plus purs, plus évocateurs d'infini. Tous nous pouvons faire fonction sacerdotale, puisque tous nous pouvons devenir des saints ou, si vous préférez, des disciples véritables de Jésus.

Ouvrons donc nos yeux encore mal éveillés, ouvrons les pour ne perdre, alentour, aucune leçon de bonté, de consolation, ni d'intercession. Vous me direz : Des êtres comme le curé d'Ars sont exceptionnels ! Sans doute, mais ils ne le sont que parce que la masse qui les entoure ne veut pas les imiter. Prenez dans les saints non pas ce qu'ils ont ou d'ecclésiastique ou de monacal, quelque sublime que cela soit, prenez ce qu'ils ont d'humain. C'est par leur beauté humaine, par leur humaine grandeur, par leur humaine compassion, par leurs humaines douleurs qu'ils restent admirables.

C'est parce qu'ils sont davantage des hommes qu'ils nous sont des modèles. Et ils sont des hommes plus que nous, parce qu'ils sont bien plus près que nous du Christ. Apprenons d'eux, en un mot, à nous tenir en face du Père comme ce paysan sublime que le curé d'Ars voyait faire de longues stations dans l'église, debout, immobile et muet, et qui répondit à son interrogation : " Je L'avise et Il m'avise ".Voilà ce que je vous souhaite à tous, savants et ignorants, grands et modestes, jeunes gens surtout et à vous encore, fatigués de la vie : c'est que vous appreniez à regarder Dieu.

Regardez-Le sans cesse, regardez en tout le Bien, le Beau, le Vrai ; regardez la Lumière la plus secrète et la plus nue, et la plus simple au fond de vos consciences. Et cet Absolu, à son tour, vous regardera, et le feu de ses yeux vous enflammera, vous créera de nouveau, vous enlèvera jusqu'en cet univers magnifique de l'Amour, dont tous les habitants portent sur leur visage la candeur et l'adorable sourire qui attachaient les foules aux pas de notre pauvre petit curé d'Ars.

Sédir

 

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