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Pour une raison que j'ignore, j'ai pensé aux points communs qu'il y avait entre quelques personnes très proches ou que je ne connaissais pas du tout, décédées d'un cancer. Mais, dès le départ, je ne me suis posée que sur les deux proches qui sont partis de cette maladie. Deux cancers différends. En analysant un peu en profondeur, je me suis remémorée leur mode de vie, et pas tellement sur le plan alimentaire. Mais de ce qui avait pu se passer en eux pour être atteints de cette maladie. Un grand point commun m'est apparu : ces personnes d'une manière ou d'une autre, ne vivaient pas le mode de vie qu'elles auraient profondément voulu vivre. Dans les deux cas, elles étaient l'une et l'autre mariées, l'une et l'autre avaient des enfants, l'une et l'autre avaient un conjoint avec lequel, elles ne vivaient pas forcément, ou pas vraiment ce qu'elles auraient voulu vivre. J'ai été un peu dérangée de constater les possibles raisons de cette maladie qui dans leurs cas respectifs ne pouvaient les amener qu'à un décès. Ce décès est alors comme une sorte de suicide intérieur, de désir de mourir. Je marche littéralement sur des oeufs, vis à vis du lecteur de ces lignes. Et pourtant, je suis convaincue que je n'ai pas tout à fait tort. Les deux personnes, chacune dans sa situation n'auraient jamais admis l'idée du divorce, ni même l'idée de changer de vie. Elles se sentaient dans un engrenage dont elles étaient persuadées de ne pouvoir se sortir ; prisonnières de leurs propres vie. Le cancer est alors apparu pour moi comme une forme de volonté intérieure de mourir. L'été 2003, toujours pour je ne sais quelle raison, j'en parle à cette proche. Je lui fais le commentaire que je viens d'écrire ici. J'y mets autant de gants de velours que je le peux. Et là, ma surprise est de taille : Un ami, à qui j'ai fais lire ces lignes, me précise qu'il connaît le livre dont je viens de parler. Il me dit aussi: (ce texte est un extrait d'un mail qu'il m'a envoyé suite à un téléphone) On peut tenter de trouver les causes déclenchant le cancer. Comme dans l'essentiel des maladies ( toutes ? ), l'origine est d'ordre psychosomatique. Dernièrement certains osent dire que la maladie cherche à nous guérir !?! ça paraît dingue et pourtant cette théorie est très très ancienne. Si je me rappelle bien on la retrouve chez les amérindiens, et bien entendu dans la philosophie taoiste ( lire le livre Dis moi où tu as mal et je te dirai pourquoi de Michel Odoul ). La maladie est plus ou moins un rappel à l'ordre un message de notre moi intérieur pour dire attention il y a un truc qui ne va pas dans les choix de ta vie, dans tes pensées, actes et paroles, et ce truc me déplait. Quand la personne est complètement hermétique à sa petite voix intérieur, son intuition, ( trop rationnel et matérialiste ), c'est malheureusement le dernier recours utilisé par le moi intérieur pour se faire entendre et tenter de créer une prise de conscience. Plus la personne est sourde, plus les gros moyens vont être employés. Là je n'ai pas d'exemple très précis. Mais disons que face à un problème qu'on ne voit pas, ben un jour on va se cogner l'avant-bras. Puis comme on ne voit toujours rien, ben ensuite on va s'écorcher sérieusement l'avant-bras. Puis s'il on est encore aveugle, là on se fracture carrément le bras !! La maladie est une cristallisation (concrétisation matérielle) d'un problème de l'esprit, de l'âme. Le cancer, c'est un peu comme un mal qui nous ronge de l'intérieur, un secret, un événement qu'inconsciemment on veut enfouir au plus profond de soi pour l'oublier, pour éviter qu'il sorte, qu'il soit connu des proches. (politique de l'autruche insconsciente) La personne nie un problème qui atteint la droiture et le cheminement de l'âme, alors la souffrance intérieure se cristallise en une maladie, en un cancer... Le terme de suicide n'est pas forcément approprié. En effet pour se suicider, on doit agir volontairement, consciemment. Là dans le cas du cancer, on refuse d'agir ou de réagir. On peut à la rigueur parler de suicide inconscient, d'un processus d'autodestruction. Comme je te le disais au tél, la guérison du cancer est étroitement liée à l'esprit positif et combatif pour lutter contre la maladie. Une réelle prise de conscience de la cause doit également accélérer le processus de guérison. Une fois de plus, je me dis que je ne suis pas la seule à penser des choses, toutes plus dérangeantes les unes que les autres. J'ai beaucoup parlé de ce sujet avec cette amie dont je parle. Je sais très bien que je ne pourrais pas en parler avec tout le monde. Et pourtant, je pense, depuis ces discussions, avec ces deux amis, que plusieurs cancers pourraient ne pas être mortels, si on allait chercher la cause du déclenchement, et pas spécifiquement les conséquences. Je ne dis pas non plus que tous les malades pourraient guérir. Mais pour moi, nombre de malades d'un cancer, ou de beaucoup d'autres maladies, pourraient s'en sortir. |