Cet après-midi, on a perdu, on peut dire qu’on a perdu 30 minute entre leurs mains.
Mais il vaut mieux y arriver assez calmes. Non, je ne plaisante pas. Par contre, ça faisait longtemps que je n’avais pas rigolé comme ça. Mon compagnon également.
Avant d’y aller, je voulais prendre un enregistreur, enregistrer la scène. Mais ça n’aurait pas suffit. C’est avec une caméra qu’on aurait dû y aller. Oh que si. C’est même mon compagnon, qui pendant la visite dans le magasin, qui m’a rétorqué: c’est pas un enregistreur qu’il faut là, en rigolant, c’est une caméra.
La scène qui se déroulait sous nos yeux était telle que je n’aurais jamais imaginé voir ça dans un magasin. Mais alors jamais.
Le vendeur venait en effet d’enlever le coussin du fauteuil qu’il vendait 2600 euros. Oui vous avez bien lu. Le fauteuil, était mis en vente à 2600 euros. Le canapé voisin en valait 6000 euros. Le seul « regardable » de canapé, du moins à nos yeux, valait 11000 euros.
Bref, le vendeur venait d’arracher le coussin, laissant le bois seul du fauteuil au sol. Il a jeté le fauteuil par terre, et il a sauté dessus en hurlant. Il nous a dit, juste avant, qu’il allait nous montrer la solidité.
Plus tard, un autre vendeur passait la flamme d’un briquet sur le revêtement du canapé pour montrer que leur cuir résiste à tout.
Impossible de décrire la rigolade qui nous a pris. Pour moi, ça dépassait l’entendement. J’ai hurlé de rire. Nous avons hurlé de rire. Le pire, c’est que j’ai regardé plus loin dans le magasin, pour voir si quelqu’un d’autre regardait. Mais RIEN DU TOUT.
Comme si le spectacle n’était que pour nous. En face de nous, un autre vendeur avec des clients, comme s’ils n’entendaient rien, ne voyaient rien. C’en était presque frustrant parce que je n’avais jamais vu un vendeur faire une telle démonstration de la qualité de ses fauteuils et canapés. D’ailleurs après avoir vu ça, on peut se demander s’ils n’en font pas autant avec tout le reste de la marchandise.
Le vendeur nous embarque plus loin sur un autre canapé, mais mon compagnon sort fumer. Il est apparemment accompagné de notre vendeur. Un autre me saute dessus, hurlant continuellement que je suis l’heureuse gagnante de supers cadeaux……Il a quand même fallu que je demande mon téléphone.
Le téléphone portable n’a même pas de mode d’emploi. Il est juste dans une boite. Il est sensé être tout opérateur. Ce qui est faux, puisqu’il y a le logo Orange sur le dessus. Il est tout juste capable de s’allumer, les inscriptions sur l’écran son en hongrois. Un trou sur le sommet est prévu pour une prise USB, sauf que l’électronique nécessaire n’a pas été installé.
C’est un téléphone soit pas fini, soir une erreur de fabrication…….
Je vais raconter sur d’autres articles. Il y en a tellement à dire.
En tous cas, pourquoi les pouvoirs publics laissent créer ces petites entités…..Ça, c’est un mystère, parce que à plusieurs, ce type de surface de vente, uniquement composée de canapés, fauteuils, et autres tables, ne prend pas plus d’une demi-journée.
Vous achetez quelque chose là-dedans: on se fait escroquer à double titre:
Aucune garantie ne peut être appliquée puisque le commerce disparait aussi vite qu’il a apparu. Donc, aucun tribunal ne peut être compétent pour recevoir une plainte.
Ensuite, les articles présentés ne valent absolument pas le prix annoncé. Donc, ils peuvent faire gagner un chèque cadeaux de la différence de ce que ça vaut.
Un seul canapé vendu et ils rentrent dans leurs frais tant ils vendent cher