Étiquette : j’ai fais un rêve

Cette nuit, j’ai fait un rêve comme rarement.
J’étais bien. Mais à un point. Dès que je suis debout, j’en parle à mon compagnon. Je suis encore en bonne partie dans le rêve…..

Voici le récit de ce rêve. Je l’ai mis par écrit, me doutant bien que je ne pourrais pas le mettre tout de suite en ligne et que des trucs de la vie quotidienne viendraient interférer dans les béatitudes dans lesquelles je me trouvais.

Je suis à Paris avec mon fils. On passe voir ma mère et mon beau-père, mais la colère monte très vite. On n’a pas besoin d’eux. On se trouve donc très vite dehors.

Il faut chercher un hôtel mais ça ne semble pas être une priorité. On se dit que si on a faim, on s’achètera un sandwich. On profite du moment.

On est apparemment à la Porte d’Auteuil (je la connais très bien pour y avoir longtemps vécu).

On se ballade

A un moment, je m’aperçois que je n’ai plus mon sac à main. Je le cherche, et cette recherche me mène n’importe où, y compris dans des arrières boutiques, enfin, comme dans des cours. Je me retrouve même dans une arrière salle de jeux apparemment, mais salle de casino.
Je demande si on a trouvé mon sac, je pose beaucoup de questions et je cherche. Je cherche.

Cette recherche prend du temps, elle est longue.

Je me dis que je pourrais toujours aller voir ma mère et mon beau-père, passant aux oubliettes la colère précédente.

Je descends le bd Montmorency. En bas, sur au moins un morceau de la place, la partie gauche est éclairée de spots de lumière, jaune, vert. Le sol est recouvert d’une couche de neige et seule cette partie est recouverte. J’admire le spectacle et regrette de ne pas avoir mon appareil photo. C’est splendide.
Mais comment, de la neige, avec une température aussi douce?

Hormis cet endroit féérique, que les badauds admirent comme moi, le reste est plongé dans l’obscurité.

Sur la gauche, je découvre une sorte de soucoupe volante. Pourquoi cette désignation? Je n’en sais rien, mais c’est le seul nom que je peux donner à la chose qui se trouve devant moi. Derrière elle, je distingue 2 silhouettes dans l’obscurité. Pour une raison que j’ignore, je suis persuadée que c’est ma mère et son ami. Une 3e personne à côté d’eux, mais je ne distingue pas si c’est ou non mon fils.

Pendant que je les observe, mais ça ne prend que quelques secondes, je vois la soucoupe et me demande comment et par quel procédé une si petite chose peut fabriquer autant de neige. Parce que c’est cette soucoupe qui pulvérise en reculant de la neige. Je cherche à aller devant pour voir, par curiosité.
Ce qui ressemble à une petite soucoupe volante est réellement un engin qui flotte à 1 mètre à peu près du sol. Elle est comme en plastique, un peu comme si 2 plats légèrement creux avaient été mis l’un au-dessus de l’autre, parties creuses vers l’intérieur. Un ballon de rugby en beaucoup plus étroit. Un peu aplatie sur le dessus et sur le dessous

Je me trouve devant quand brusquement une très grosse rafale de vent m’emporte dans les airs. Mais elle n’emporte que moi, en tous cas apparemment.

C’est surréaliste. Aucune panique. Rien. Je me laisse emporter. Ma seule question-inquiétude, c’est:
je vais percuter des branches d’arbres

Ben pas du tout. Et puis, très vite en altitude, on ne risque pas de toucher grand chose surtout dans ce contexte.
Je suis emportée dans les airs avec une puissance certaine, mais qui ne me coupe pas le souffle pour autant.

Je ne me pose pas de question et me laisse faire. Confiance et confiante.

Le « vol » dure longtemps. Je reste longtemps dans les airs. Je vois peu de paysages. Je ne vois pas bien. J’ai dû me retourner, mais je ne me souviens pas quand, parce que j’ai l’impression de faire face. Comme si j’étais assise dans un avion, sans avoir d’avion autour de moi…..

J’ai une doudoune donc je n’ai pas froid. Je ne sais pas où je vais atterrir. Peu importe. Je suis bien, je plane, c’est le cas de le dire.

Je suis amenée dans une assez grande grotte, elle aussi, pas haute de plafond. Une sorte de fontaine au sol, au raz du sol. Une plante bouge au milieu. Je ne sais pas combien de temps j’y passe.
Je suis ré-emportée si j’ose dire. Le vol reprend.
Mais je ne suis plus seule en l’air……………………..

C’est extraordinaire. La dimension n’est pas matérielle. On pense autrement. Impossible de dire là l’atmosphère de quiétude extraordinaire qui règne.
Je dis: c’est extraordinaire, j’ai toujours su que ce genre de choses pouvait exister. Depuis le temps que je voulais connaître ça.
2 autres personnes m’ont rejointe.
Nous sentons clairement que nous pensons la même chose. Pas besoin d’épiloguer. Alors on contemple, on profite au maximum. On ne se demande pas non plus si ça va ou non s’arrêter. Rien du tout. On ne pense à rien, à rien.

Je ne sais à quel moment, j’ai voulu toucher ce qui me portait. Impression d’avoir touché une tête, peut-être, mais peu importe
Je ne sais plus si c’est cette personne qui me parle d’abord ou moi.
Je peux poser une question?
Oui
Enfin, une ou deux, mais une,
Qui êtes vous?
…………je ne sais pas la réponse
Je n’ai pas osé poser ma 2e question: où est mon fils? Je sais que j’ai confiance. Donc je laisse tomber.

Le vol dure longtemps encore.

Mais on est où?

On ne se pose même pas cette question. Dans cet espace-temps, on ne se pose pas les questions que nous poserions sur terre.
Ici, c’est une absolument autre dimension.
Je ne sais pas où on me fait évoluer, mais je ne pense pas du tout comme sur terre.

Je profite, je ne rêve pas, c’est la réalité. C’est hallucinant à vivre. Pour moi, je ne suis pas dans un rêve, je suis dans le vrai. Je n’ai même pas besoin de me pincer, puisque je suis dans la réalité.

On arrive dans une base, dans une grande salle pleine d’écrans, d’électronique. Jamais vu un truc pareil. Je ne comprends rien à ce que je vois. Si les autres personnes qui m’accompagnaient sont là, je ne les vois pas. Il y a du monde qui circule. Un endroit qui semble à l’écart de tout.

Je ne sais pas où on est, je regarde autour de moi toutes ces personnes qui s’activent. Un haut parleur propose que nous ne nous gênions pas pour bouger, visiter, sortir. Je regarde un peu et je ne sais comment, je me retrouve dehors.

Je marche un peu. Au bout de quelques dizaines de pas, je me retourne en me demandant comment je vais retrouver mon chemin pour revenir à la base.
Mais à ce moment, un haut parleur dit quelque chose, que je ne comprends pas. Mais je comprends tout de suite que je ne peux pas me perdre. Je serai guidée par la voix du haut parleur.

Je me réveille à ce moment-là dans un état second. Mais vraiment, je me réveille comme je crois ne m’être jamais réveillée. Il fallait que je mette ça très vite par écrit. Avant que la réalité reprenne trop vite le pas sur cette extraordinaire aventure.

Je venais de faire le rêve le plus hallucinant, le plus extraordinaire auquel je pouvais m’attendre. Il y en aura toujours des traces en moi. Difficile de mettre des mots sur de telles sensations. Mieux même, je me suis réveillée en pensant encore comme dans le rêve. Je pensais comme dans le rêve. Une dimension du rêve restait en moi, avec moi. Impossible à décrire. Impossible et extraordinaire

Hallucinant.

en copié collé depuis un message que j’ai laissé:
Au réveil, qui fut particulier comme vous pouvez l’imaginer, je sentais encore dans mon dos l’astral des points d’appuis du porteur. J’ai essayé de réaliser que j’étais portée par une silhouette en plexiglas.
Je sais que ça a l’air complètement n’importe quoi, mais la forme qui portait avait une consistance bizarre.
Mais rien d’inconfortable. Bref, 2 mains me portaient:
une à l’épaule gauche et l’autre, comme un petit siège légèrement plus sous la partie droite du postérieur.
Ces deux maintiens, je les avais encore au réveil, et quand je me suis levée.
Comme si quelqu’un m’avait vraiment portée. En vrai, pas en rêve.
La première partie était un rêve, mais je ne saurais qualifier tout le reste