Mort d’Annie Girardot son décès sa disparition du cinéma

Annie GirardotAnnie Girardot née le 25 octobre 1931, adorait le cinéma. Elle est décédée de la maladie d’Alzheimer qui aura durée plusieurs années.

Annie Girardot est née un 25. Elle aimait donc les plateaux de cinémas, les plateaux de théâtre. Tout ce qui pouvait la placer devant un public. Elle était quelqu’un de très sincère, de très entier. Elle a réellement eu longtemps l’impression d’être abandonnée, pas aimée. Non pas du public, mais du monde du 7e art. La maladie gagnait du terrain certes, mais quand même. Ce n’était que sur les dernières années. Pendant une bonne partie des années 90, elle a été très ignorée du monde du 7e art. Elle l’a très mal vécu

Depuis son décès, plein de gens défilent chez ses proches. C’en est légitimement choquant puisqu’ils l’ignorait depuis des années. Ils sont donc très hypocrites. Elle l’a très mal pris, puisqu’elle a crié de douleur sur la scène de remise des césars. Elle était sincère, très sincère.

Elle ne pouvait pas se détacher du monde du théâtre et du cinéma. Elle ne pouvait même pas l’envisager. Elle a fait des choix de films, des choix d’amitiés, des choix personnels qui lui ont valu des inimitiés à la pelle.

Entière Annie Girardot l’était. Ceux qui ne l’ont pas appréciée hier, lui rendent hommage aujourd’hui……..quelle hypocrisie

Le 7 dans les tarots de Marseille, ce sont les déplacements, les voyages, l’enfermement (carte à l’envers), la scène, les apparences, le théâtre, le cinéma……

L’horrible douleur du suicide d’un adolescent

La mort d’un jeune, le décès d’un enfant, la perte d’un bébé

Peut-être voir ce qu’il y a après la mort, dont on dit tant de choses. Pour un adolescent, en arriver à une telle douleur qu’il ne veut plus vivre. Ce ne sera pas la même souffrance que celle de l’adulte qui se trouve si mal qu’il ne voit pas le bout du tunnel.

Est-ce que ces adolescents réalisent ce qu’ils font au moment où ils le font. Rien à voir avec le jeu du foulard. Mais la mort est toujours là, en attente.
L’affreuse douleur des parents, pour les frères, les soeurs, les proches, les amis. Obligés d’enterrer un enfant, un bébé.

Le pire est que le suicide n’enlèvera rien à la douleur après la mort. Mais ce n’est pas le propos. J’en parle sur d’autres articles.

Non, là, l’horrible calvaire d’un papa, d’une maman, d’un oncle, d’une tante, d’une soeur, d’un frère……..Ils enterrent un enfant, un bébé. Ils doivent dire adieu à un être aimé.

C’est épouvantable.

Pardon pour ces mots, mais le suicide de ces adolescents ces derniers jours, est un tel drame pour ceux qui restent que j’en ai été aussi choquée.
Mais ce n’est pas mieux que les jeux du type jeux du foulard. Internet n’a rien à voir avec ça. On sauve aussi des gens grâce au net. Mais ça, on ne le dit pas.

N’hésitez pas à raconter

Un enterrement et un mariage le même jour

Enterrement bien douloureux d’un ami le matin, et, dans une autre dimension, diamétralement opposée, couverture d’un mariage en photos en suivant….
L’organisation de cet enterrement a été très difficile. C’est même l’un des principaux sujets de discussion du village. Plusieurs personnes sont impliquées dont moi, parce que je fais avec cet ami, partie de la chorale. L’une des dernières volonté du défunt a simplement été: porter son costume de choriste et que la chorale chante pour lui.

Inutile de vous dire les larmes qui ont coulé à flots quand j’ai entendu ces demandes. Pour la tenue, pas eu de soucis, la famille connaît parfaitement la passion du défunt pour le chant en général et la chorale en particulier.

La chorale ne sera plus jamais comme avant. Nous tenions profondément à ce choriste. Pour une raison que je ne m’explique toujours pas, je m’étais plus attachée à lui encore que je ne l’imaginais. J’étais allée le voir à l’hôpital entre autre et les proches m’avaient proposées de les accompagner pour un dernier hommage. Nous nous considérons aujourd’hui comme parents spirituels.

Le défunt, je l’appelais papa Gilles. Alors que ça ne faisait pas très longtemps qu’on se connaissait. 3 ans et demi. C’est pas énorme, mais c’est tellement intense.

Il était normal que l’église, par un de ses représentants officie. Mais cette même Église n’a pas respecté les volonté du défunt.
Nous avons dû nous battre avec les proches. Résultat, toutes les personnes impliquées, moi y compris ne voulons plus de messe d’obsèques.
Nous nous ferons une cérémonie entre nous. Mais là, il est inadmissible et très choquant de voir que cette église sensée distribuer la charité et le réconfort, surtout dans des moments si douloureux, ne respect personne.

C’est dans une grande colère et une toute aussi grande douleur que j’ai quitté les obsèques, que j’ai réuni mon équipement, pré-préparé avant les obsèques, dans une solitude intérieur très intense.

Difficile, très difficile de partir couvrir un mariage après trois jours de telles difficultés. J’avais prévenue la futur mariée par téléphone.
Préciser aussi que j’avais rencontré les mariés, trois jours auparavant, juste avant d’apprendre ce décès.

La veille des obsèques, j’ai laissé un message que le portable de la mariée et lui ai expliqué la situation pour le moins douloureuse. Elle le verrait rien qu’à voir ma tête.

Le matin, soucis, larmes, un ami nous quitte, on lui dit au-revoir le mieux possible. Les larmes dans les voix des choristes.

L’après-midi, entre deux gouttes de pluie, les mariés sont adorables. La messe est évidemment plutôt douloureuse à entendre. Je suis là pour les photos, mais mes poumons brûlent à chaque aspiration. Pendant plus de la moitié de la célébration du mariage, je pense que je ressens une partie de la douleur du défunt.
Vous imaginez dans ce contexte comment j’arrive à prendre des photos de mariés. Je ne saurais trouver les mots pour exprimer cette situation si aberrante.
Je suis au bord des larmes.
pffffffffffffffffffffffffffffffff

Une partie de moi est encore aux obsèques. Je pense aussi que la douleur dans les poumons, me fait penser que le défunt est parti avec sa douleur. Je le sais depuis les séances de spiritisme. Le raisonnement tient totalement la route. Mais je comprends que personne ne puisse comprendre.
Toutes les interprétations sont possibles.
On peut dire que toutes les explications rationnelles ou spirituelles sont possibles.

Le hasard n’existe pas

Le hasard n’existe pas, rien n’arrive par hasard.

Mais ce n’est pas dans les moments intenses qu’on s’en aperçoit. Une proche m’a dit ça au téléphone ce matin, juste après que j’ai appris le décès de mon ami. Elle savait mon attachement.
Je lui ai raconté qu’en plus, les obsèques seraient pour samedi matin, alors que juste après, j’ai à couvrir un mariage en photos.
Je venais de repérer les lieux des photos et c’est en rentrant que j’ai appris la douloureuse nouvelle. « heureusement » que je ne l’ai pas appris avant…………………………j’aurais pleuré à chaudes larmes pendant le rendez-vous
« heureusement » que je n’ai pas su le décès de mon ami avant ce rendez-vous.
Ça aussi, ça devait être programmé. Ça a été une question de minute.

Samedi, obsèques douloureuses le matin et le mariage en suivant. Je sens que je vais m’en souvenir de cette journée. un 19 juin. Le 19, c’est aussi le jour du décès de mon propre père.

Le hasard n’existe pas, rien n’arrive par hasard. Mais on est pas réaliste quand on n’est pas bien. L’analyse et les constatations se font plus tard.

Mon ami est décédé ce matin

Un rendez-vous prévu nous éloigne pour quelques heures

En rentrant, comme depuis quelques jours, mon compagnon me laisse chez mon ami, chez son épouse. Une de ses fille vient vers moi
Elle est silencieuse
Vas, elle est là-bas
J’arrive dans la pièce principale, et je trouve une de ses soeurs, en larmes, à côté de son mari
Je débarque, je demande ce qui se passe? Tout en attendant pas de bonnes nouvelles
Il est décédé, c’est arrivé ce matin à 6h

……………………………………………………………………MERDE
C’est tout ce que je hurle et je fond en larmes
Je continue de hurler et de pleurer. L’une de ses filles me prend dans ses bras. On pleure toutes les deux.
Mais il souffrait tellement. Je l’avais couvert de câlins, il y a 8 jours à l’hôpital. Je l’avais fais devant ses filles. J’avais chanté aussi, un refrain de la chorale.
Je leur ai montré comment j’adorais leur papa. J’avais pu chanter parce qu’il était devant moi, vivant.

Il a réagit à la chanson. Je lui faisais plein de bisous, sur les joues, sur le front

Et là, sa souffrance a été terminée. Je l’ai vu pour la dernière fois, samedi avec des proches de cet ami. Sa souffrance était dure à voir. Pour la 1ere fois, on ne s’est pas du tout éternisés.

Tout le village pleure, la chorale pleure chaudement un de ses membres, les proches pleurent un papa. On pleure un ami.

Au-revoir à un ami, merci pour de telles rencontres, ça fait chaud au coeur. Merci pour de si belles amitiés. Dur d’être séparés par la mort. Mais la maladie l’avait dévoré entièrement. Mais il avait réagit à la chanson….