Passer du jeu à la réalité

Je viens de tomber sur un début d’article sur un jeu qui vient de sortir: Gears of War 2
Il m’est instantanément venue les images des derniers drames en Hollande du jeune qui avait tiré sur tout un collège, tuant plusieurs élèves.
Les médias ont indiqué qu’il en avait parlé sur son blog. Qu’il avait prévenu de son geste par internet.
Ca en ferait du boulot d’aller chercher tous les derniers messages sur le net, sensés avertir d’un drame.

Mais là, il m’est surtout venue que l’emprise d’un jeu sur le joueur pouvait être si importante qu’il pouvait avoir envie, de passer à l’action.
Il pouvait avoir envie de ne plus se contenter du jeu.

Certains jeunes, pour peu qu’ils n’aient pas tellement de communication avec l’extérieur, pouvaient avoir envie de vivre totalement ces aventures.
Les fabricants de jeux ont des spécialistes, comme chez les fabricants de tabacs, du principe d’addiction.

L’addiction oui, être accro oui. Mais de là à « pêter les cables » et à prendre une arme à feu entre ses mains, il n’y a qu’un pas, manifestement à faire pour ne plus se « contenter » du jeu.

Le jeu peut avoir ses limites. Le joueur non.
Il y aura l’accro du jeu, qui ne veut juste pas se décoller de son écran.

Mais il y aura aussi celui auquel ça donne des idées.
Il se dit, mais, je vais pas en rester là.
Il veut voir ce que ça fait en vrai.

Les médias de tous types sont très porteurs de ce type de données.
On dit d’une personne: elle doit avoir un grain, une case en moins

C’est en quelque sorte ce qui arrive pour tous ces drames
Il y avait un gros problème bien avant le drame. La personne capable de faire ça, n’est plus un humain
Il ne faut plus avoir de conscience pour faire ça.
Quand il n’y a même plus cette barrière de la raison.

Ce type de jeu met en valeur ce type d’individus.

la nourriture biologique, l’alimentation bio

Perso, je croyais et je suis persuadée des avantages de manger bio. Je fais partie des gens qui aiment une vraie tomate, plutôt qu’une tomate produite dans du plastique.

Oui j’aime le bio, ou plutôt j’aime le naturel. Le goût est tellement différend de ce qu’on achète en supermarché, qu’on ne peut même pas comparer.
L’un est presqu’aussi cher que l’autre.

Ce qu’on appelle aujourd’hui, la nourriture bio n’est ni plus ni moins que ce qu’on trouve, dans les potagers à la campagne.
Ça, j’en sais rien

J’ai eu acheté des tomates bio en boutique bio. Elles n’avaient pas le même goût que celles du potager d’une amie ici.
Pourtant la boutique bio en question n’est pas loin et pourrait choisir ses fournisseurs.

Idem pour le vin auquel je fais référence sur d’autre pages.

Sulfites alimentation biologique conservateur sulfates, fongicides bactéricides mais pas seulement

Il faut juste avoir son potager. Enfin, en ville, il faut pouvoir. Et puis, il faut l’entretenir…. Etc

Et puis, que vont faire les industriels qui se sont lancés là-dedans? J’aurais juste aimé qu’ils se demandent ce qu’ils nous donnent à manger.

Un supermarché se moque de ce qu’il vend. Mais un particulier ne devrait pas. Il y en a qui mettent des sulfates et autres traitements dans ou plutôt sur leur culture.

Une salade qui vient d’un potager, une tomate, un oignon, des carottes….. Mais qu’est ce que c’est bon quand ça vient d’un vrai bio ; de la nature.

Automédication automédicamentation

La plupart des gens pratiquent l’automédication…. Normal, pas envie d’aller voir un médecin
Normal, des médicaments, on doit encore en avoir chez soi. Si on a eu la même maladie, on peut reprendre les mêmes trucs.

Sauf qu’il y en a qui vont plus loin. Le pharmacien a de plus en plus de libertés et de possibilités de délivrer des médicaments, sans ordonnance.
Pourquoi s’étonner que les gens aillent tout seuls comme des grands directement à la pharmacie, se fournir ce dont ils ont besoin.

Et encore, quand ils y vont
On finit rarement tous les médicaments d’une précédente prescription. Autant les reprendre. C’est pas si vieux que ça.
Sauf qu’y a un truc….. les femmes enceintes notamment n’ont pas intérêt à tomber malades.
En effet, la plupart des prescriptions médicales leur sont interdites.
Vous imaginez l’automédication……

Je pensais que ça pouvait arranger les choses dans les couples

Jusqu’à relativement récemment, ça doit remonter à un an, je pensais qu’en faisant parler l’un des composants du couple, ça pourrait faire arranger ce qui n’allait pas

Dans plein de situations, en étant aux aguets, j’entendais, surtout chez les femmes, leurs « plaintes ».
Elles ne se plaignaient pas ouvertement, non. Mais elles me disaient des choses dont il était évident qu’elles n’en avaient pas parlé à leur compagnon, ou mari. Alors que le plus souvent, il était totalement concerné.

J’attendais souvent le bon moment, pour entendre les mots ou essayer d’aiguiller la onversation. Bref, à un moment ou à un autre, j’attendais que puisse ressortir ce que la personne m’avait confiée. Bien-sûr, je ne disais pas ce qu’elle m’avait dit.
Mais très facilement, la personne, parce que se sentant entourée d’amis, sentait bien qu’elle pouvait dire des choses sans que son compagnon le prenne forcément mal.

Le nombre de fois où c’est arrivé, ce cas de figure.
Je ne comprenais pas pourquoi la femme ne disait jamais le fond de sa pensée. C’était pourtant évident que ça n’allait pas.

Quand j’en ai eu parlé à l’extérieur et écouté les différents cas de figure, je demandais toujours : mais pourquoi vous ne l’évoquez pas?
La réponse est simple

Si on envie d’en parler avec son compagnon ou sa compagne, on le fait. Je me suis apperçue que le fait d’évoquer les frustrations de l’un de l’autre ne servent à rien, parce que rien ne bougera.

Depuis, je me tais. Même si je vois une personne qui ne va pas, mais qui ne juge pas utile de le dire aux personnes concernées, ce n’est pas à moi de le faire.
Si la personne a envie de rester mal, et qu’elle ne fait rien pour que ça bouge, c’est que ça doit aller.

Les ami(e)s, quels amis? ils sont sensés répondre aux appels, mais ils tapent dans le dos

Je fais partie des gens qui pensent avoir des ami(e)s

Rien de tel qu’une mauvaise passe pour savoir si on a des amis ou pas. Rien de tel qu’une galère pour tester leur: « mais compte sur nous, on sera toujours là »
Ben c’est pas vrai du tout.

Et encore, je ne parle pas de ceux qui en profitent pour taper dans le dos. Ils sont tout aussi nombreux. Juste, ils ne le diront pas de la même manière.

Certaines que vous pensez être des amis à qui vous pourriez vous confier, ne répondent simplement pas. C’est normal, ils ont leur propres problèmes, alors les vôtres……….. Vous pensez bien qu’ils s’en tapent totalement.

Il y a aussi ceux qui vous contactent en se disant qu’ils vont peut-être tout arranger.
Ils vous font parler. Ils vous mettent en confiance. Alors on parle, on vide le trop-plein. On essaie de soulager ce qui est si douloureux.
Mais ils n’étaient pas sincères, ils vous testaient.

Sur ce site, je donnais la possibilité de poser des questions, de réagir.
Une personne m’a contactée, m’a écrit gentiment en me demandant ce qui n’allait pas.
Sur le coup, j’ai pensé à répondre ici. Mais heureusement que je ne l’ai pas fais.
Cette personne m’a fait dire des choses, m’a incitée à parler. Surtout, elle ne l’a pas gardé pour elle.

J’ai été tellement dégoutée que j’ai enlevé les commentaires possibles.

Ce sont aussi des amis qui pensent en savoir assez sur ce qui ne va pas, pour porter des jugements. Elles sont persuadées de bien connaitre la personne à laquelle elles s’adressent.
C’est si loin de la réalité le plus souvent qu’aujourd’hui, moi, personnellement, je suis aussi neutre que les Suisses

Des ami(e)s, aujourd’hui, je sais que je n’en ai pas.