Ca craint les grands magasins et autres grandes surfaces en ville

Depuis ce midi, où j’ai appris ce qui s’était passé à Paris, dans le magasin du Printemps

J’ai eu une proche au téléphone, elle vit à Paris, et on a en pas mal parlé. Une seule chose à mes yeux. Tout ce qui est susceptible de recevoir du monde, du public se trouve être un endroit à risques.

On le savait déjà avec les attentats dans le métro.
La menace est là, bien présente.
Il est logique de penser que le but est de faire le maximum de dégâts. Ils menacent probablement parce qu’ils estiment que la diplomatie ne va pas assez vite dans l’exécution de ses promesses.

Faire ses courses de Noël dans ces conditions.
Je préfère rester chez moi, ou dans ma petite bourgade de province. Au moins ici, je n’ai pas peur. Mais j’ai peur pour la plupart de mes proches qui sont en ville.

Bonjour le climat, sans parler de météo, pour ces fêtes de fin d’année. C’est pas cool du tout.

On ne peut pas obliger les SDF à rejoindre les foyers

Ca a l’air d’être du n’importe quoi comme réflexions. Comment ose-je dire ça? Comment me permets-je de tenir de tels propos?

Et pourtant, le témoignage de beaucoup de ces sans domicile fixe, se recoupe. Ils se plaignent de vol, pour ne parler que de ça.
Pas de chauffage et obligés de rester éveillés pour surveiller ses affaires.
Et puis, y’a pas de places pour tout le monde.

Bref, pas évident tu tout de venir en aide à tous ceux qui sont dans la rue. En plein hiver, c’est encore plus choquant qu’en été.

Que de douleurs, que de souffrances, que de séparations

Cette phrase m’est venue en l’état cette nuit. Pour une fois que je parviens à me rappeler quelque chose. De plus, elle a un côté constructif, ou parlant; Comme si elle annonçait quelque chose. En quelques mots, on peut peut-être dire qu’elle rejoint ce que j’ai dis ces pages, sur la numérologie de 2009.

Si elle est arrivée comme ça, je pense que je peux l’écrire sur ce site blog. Elle ne présage rien de bien. Je suis absolument d’accord. Mais peut-être qu’elle signifie tellement. Elle est si claire que je ne pouvais pas ne pas l’écrire.

Débrouillons-nous entre autre, pour que les gens qui nous sont proches et que nous aimons, le sachent. Mettre à jour nos affaires. Penser à s’organiser pour ne pas laisser dans la gêne ceux qui restent.

S’il me vient autre chose, je mettrai à jour cette page, ça va de soit.

Laisser leurs spécialités gastronomiques et culinaires aux régions

Pour ma part, je n’ai jamais trouvé ailleurs qu’en Bretagne, les crèpes et les galettes de sarrazin. J’en ai testé dans pas mal d’endroits, mais que neni.

J’ai eu acheté du foie gras dans une terrine tout à fait quelconque (la terrine était quelconque, à peine moins, pour le foie gras contenu à l’intérieur) chez un traiteur de Paris. Pourtant c’est un des plus cher et des plus renommé. Je vais juste dire qu’il est dans un des centres les plus huppés de la capitale.
Mais là, j’ai été très déçue du foie gras contenue dans cette terrine.
La terrine était hypothétiquement en porcelaine
Le foie gras, venait de je ne sais où.
Mais soit le traiteur ne sait pas choisir son fournisseur
Soit le fournisseur n’y connait rien
Plus fade, c’est difficile.

Pareil pour beaucoup de plats du Sud-Est, il faut les laisser dans leur région.

Les meilleures crêpes sont en Bretagne. Ca, personne ne le nie
Les meilleurs foies gras sont dans le Sud-Ouest.

Encore qu’il y a ici, de grosses entreprises, très connues, dont on m’a offert un plateau gourmand. J’ai été déçue qu’ils vendent ce genre de plateau dégustation. C’est bien dommage de faire découvrir aussi bien emballé, une marchandise qui pourrait être bien mieux choisie.
C’est pas difficile de trouver des producteurs
Oui, mais argent d’abord. Et la gastronomie en paie les pots cassés.

Le mot Crise sur toutes les lèvres

Rarement entendu aussi souvent et dans les mêmes mots, l’expression d’une situation que tout le monde partage. Même dans un centre commercial hier, j’entendais des employés parler du catalogue de prix à la baisse qu’ils allaient devoir mettre en place rapidement

D’autres disaient de cette enseigne: oui ben eux, ils ne connaissent pas la crise!!
Ils faisaient allusion à la clientèle qui arrivait de plus en plus nombreuse, attirée par des prix inférieurs à la normale.

Dans le magasin lui-même. Je trouve un kilo de banane à 1,50 euros, et à quelques mètres, de l’autre côté du rayon, plutôt discrètement placés, des bananes et d’autres articles, sous sachets, de la marque du centre commercial, qui elles étaient à 0,50 cts le kilo.
J’ai reposé mes premières bananes et j’ai pris les moins chères.

Ce mot « crise », au quotidien, dans la bouche de presque tous les journalistes à la télé, ça fait froid dans le dos. Impression de devoir faire super attention à tout ce qu’on achète. Pas cool du tout pour les fêtes de fin d’année.

On sent bien que tout le monde se demande ce qui nous attend.
On sent bien un grand malaise.
On sent une atmosphère d’inquiétude générale.
Non vraiment, ce mois de décembre 2008 n’a pas le vent en poupe.

Les médias qui en ajoutent quelques couches en parlant de tel ou tel chef d’entreprise, qui en quittant son poste, touche un pactole.
Il va falloir qu’il se protège celui qui gagne de l’argent.
Les jalousies ne seront qu’amplifiées.