Je voudrais savoir si Or Postal c’est sérieux
J’ai vu plein de pubs à la télé, proposant l’offre d’Or Postal, qui consiste à prendre le risque d’envoyer des bijoux ou autre articles en or, à un service, je ne sais pas où en France.
Mais comment faire confiance à une société, à je ne sais qui à l’autre bout de la France et être sûre qu’on ne se fait pas arnaquer.
On peut même penser que ça marche puisqu’une 2e entité s’est crée proposant le même service.
Comment avoir confiance?
Je ne pourrais pas, mettre mes bijoux dans une enveloppe à quelqu’un dont je n’ai même pas la preuve qu’il soit honnête.
est ce que quelqu’un a essayé???? Comment ça s’est passé, est ce que c’est honnête????
Pouvez-nous nous donner votre avis? Merci d’avance pour toutes les personnes qui veulent être conseillées.
Or Postal sous le feu des critiques
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trouvé ceci: Or Postal.
La société spécialisée dans le rachat d’or aux particuliers, déchaîne les passions sur internet. Les critiques négatives ont attiré l’attention des avocats qui mettent en garde contre les pratiques de ce type de sociétés.
Se faire du cash en vendant ses bijoux par la poste. C’est la promesse formulée par les nombreuses sociétés de rachat d’or à distance qui fleurissent en Europe depuis la flambée des cours du métal précieux. Dernière en date sur le sol français, Or Postal. La branche française de la britannique Postal Gold s’est faite remarquer en mars dernier par une publicité très atypique, diffusée sur les chaînes de la TNT.
D’abord humoristiques voire artistiques, les réactions sur Internet se sont transformées en attaques virulentes, à tel point que la société a mis en place un blog pour canaliser le flot de critiques et prévoit de lancer un nouveau spot publicitaire sur le marché français pour pallier l’effet pervers du premier.
Des conditions de ventes «très limites»
La colère des clients se focalise sur le processus de vente. Tel qu’énoncé dans les conditions générales, celui-ci parait pourtant simple. Une fois que les bijoux sont réceptionnés par Or Postal, ils sont analysés et évalués. Si la société décide de les racheter, un courrier est envoyé dans les 24 heures au client en même temps que le paiement. Celui-ci dispose ensuite de 10 jours pour refuser la vente et de 7 jours pour renvoyer l’argent. Soit un délai de rétractation de 17 jours au total.
«On peut assimiler cela à de la vente forcée, c’est très limite», s’agace pourtant Sylvie Pluvinage, avocate spécialiste du droit commercial. «Il n’y a pas d’accord du client sur le prix. Le paiement est envoyé à ce dernier sans qu’il en accepte le montant. Or dans toute vente, il faut un accord consensuel sur la chose et sur le prix. C’est dans l’article 1583 du code civil». Rien d’illégal pour autant car tout est écrit dans les conditions de ventes «que les clients doivent signer afin de valider que ces conditions seront appliquées», précise Or POstal, qui ne communique que par mails interposés. Tout envoi vaut donc pour vente. Un premier élément souvent oublié par les clients.
Plus douteux, les avocats estiment que la circulaire du 19 juillet 1988 du code de la consommation, n’est pas respectée par Or Postal. Cette dernière stipule que «le consommateur doit être en mesure de connaître le prix qu’il aura à payer sans être obligé de le demander» afin de faire jouer la concurrence. «Ici, ce n’est pas le cas. On ne sait pas sur quel cours de l’or l’évaluation de l’objet est faite. Ce n’est écrit ni sur le site ni dans les conditions générales de ventes», constate-t-on au cabinet Pluvinage. «Le client doit être en mesure de connaître les tarifs pour des raisons de transparence. Les prix doivent être affichés», confirme Patrick Schein, patron de Gold By Gold, concurrent français d’Or Postal. Là encore, la société réplique: «Nous préférons éviter cette pratique car le prix affiché serait différent du paiement final».
Mauvaises surprise
De nombreux vendeurs d’or amateurs ont donc été désagréablement surpris par le prix de rachat proposé par Or Postal. Comme cette cliente, qui se plaint, sur un forum de discussions, de recevoir un paiement de 34,45 euros sur un ensemble d’objet évalué à 317,85 euros par un bijoutier. Or Postal avoue la pratique à demi-mot : «Nous offrons des avantages considérables comme le côté pratique, la confidentialité, la sécurité et une analyse haute précision des objets que nous recevons. Il est clair que ces avantages supplémentaires ont un prix. De ce fait, les clients qui sont uniquement à la recherche du meilleur prix pour leur or s’en sortiraient sans doute mieux en allant de prêteurs sur gage en prêteurs sur gage, pour comparer et négocier le meilleur prix possible», estime un porte-parole.
Ce dernier en profite au passage pour rejetter les accusations de dégradation volontaire des bijoux lors de l’évaluation, afin d’en faire baisser la valeur. «Les objets peuvent être endommagés, chose qui est indiquée aux clients de façon claire dans les conditions générales qu’ils sont invités à consulter avant l’envoi de leurs bijoux », tranche la société.
«Tout est écrit dans les conditions de ventes», confirme maître Sylvie Pluvinage. Si c’est signé, c’est trop tard. Il n’y a pas de recours possible», explique l’avocate. Seul réconfort pour les clients déçus : une affaire portée en justice le sera en France, bien que le siège social de la compagnie soit basée sur l’Ile de Man, territoire figurant sur la liste des paradis fiscaux…
Marché lucratif
Malgré ces critiques, Or Postal reste un acteur incontournable du marché du rachat d’or aux particuliers. La société avance 150.000 clients en Europe, et fait état d’une «forte demande» ainsi que d’une «croissance impressionnante». Son principal concurrent, Gold by Gold, bénéficie d’un avis moins négatif de la part des professionnels de la justice. La société française, active sur le même créneau depuis janvier dernier, propose un contrat de vente jugé plus clair: «les conditions générales stipulent que le client est libre d’accepter ou de refuser l’offre de rachat. Et c’est seulement dans ce cas que le versement de l’argent est effectué. C’est mieux », confirme Sylvie Pluvinage.
Mais cette dernière appelle toutefois à la vigilance. Avec une once qui touche les 1400 dollars, d’autres sociétés de ce genre devraient voir le jour. D’autant plus que le potentiel du marché est grand. «Il y a environ 400 tonnes d’or détenu par les particuliers. Et les plus jeunes ont tendance à le liquider», note Jean-Bernard Guyon, consultant auprès de Comodities AM. Un seul conseil, donc, pour éviter les mauvaises surprises : «lire attentivement les conditions générales de ventes avant de s’engager avec ces sociétés», rappelle l’avocate.
source: le journal des finances
achat-or-et-argent.fr est aussi concerné, tout comme www.doretdargent.com, cva-direct.com comme des dizaines d’autres qui n’ont pas manqué de se créer dans la lignée d’or postal, très connu grâce à une grosse campagne de pubs sur tous les médias possibles et des pages de pubs à toutes heures de la journée sur n’importe quelle chaine de télé.