Spiritualité textes prières

Les textes que je vous propose ont des origines très différentes.

Certaines prières sont dites à la messe, mais je n’ai pu m’empêcher de les retoucher, pour la seule raison que je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit, à notre époque, dans une célébration dominicale.

Célébration dominicale, pour la seule raison qu’elle a lieu le dimanche.

Donc, ces pages ne pouvaient exister sans que je puisse y placer des choses que je trouve très importantes de spiritualité.

Comment expliquer l’inexplicable, comment mettre des mots sur des émotions, sur des vibrations…. ?

On va essayer : explications sur les textes de prières revus
tarot numerologie medaille de la vierge marie
Cette image de médaillon m’a été envoyée par erreur…. suite à une erreur de manipulation….! Il est des erreurs pour le moins étonnantes. D’aucuns, connaissant ce site comprendront….

Priere je vous salue Marie Priere du notre pere Priere de l’abbe julio Lettre de saint-francois d’assises Priere de saint francois d’assises prieres et medecins priere de guerison pouvoirs de la priere prieres de guerison priere de guerison 2 comment prier Textes de prieres texte priere Invocation majeure priere St Augustin texte priere 3 Prieres entendues priere St Augustin priere je vous salue Marie changements 2007 spiritualite Textes de prieres Priere de Abbe Julio prieres anges gardiens Prieres 3 explications la priere et les anges Prieres et anges Padre Pio Je vous salue Marie pleine de grace Prieres Prier aujourd hui La souffrance science et foi Padre Pio phrases Padre Pio phrases 2 Priere St François Notre Pere

Une femme à la tête d’un pays musulman

Je sais comme tout le monde, que Mme Benazir Bhutto est décédée le 27 décembre 2007.
Je sais qu’elle est morte des suites d’un attentat… En pleine campagne électorale.

Non moi, la question que je me pose, c’est : comment est-il possible qu’une femme ait pu être à la tête d’un pays musulman…., dans ce coin-là du monde en particulier…

J’ai eu fais un très bref passage au Pakistan et ce que j’y ai vu ne peut absolument pas laisser penser qu’une femme puisse le diriger. Une bonne partie de la population, comme ailleurs du reste ne sait même ce qu’est un bulletin de vote.
Les personnes qui sont allées au Pakistan ne seront, je pense, pas surprise de ces mots…

Moi, je me pose toujours la question.

Apprendre à tirer les cartes

Apprendre à tirer les lames du Tarot de Marseille les tarots de Marseille le tarot de Marseilles, le tarot marseillais

Apprendre à tirer les tarots, de Marseille. Pour soi ou pour les autres. L’idéal pour soi, étant de le faire faire, ou de passer par ce site. C’est ce que je fais personnellement, je vais sur la page des tirages

Au départ, vous avez acheté un jeu de lames. Ben si, il vaut quand même mieux avoir son propre jeu. Moi, le premier jeu, je l’ai trouvé dans un magasin de jouets… Si si, il peut y en avoir même là, au même endroit que les autres jeux de cartes. Enfin moi, c’est là que je l’ai trouvé. Sinon, dans plein d’endroits, y compris comme des magasins comme la Fnac au rayon ésotérisme, ou, dans la plupart des librairies ésotériques.

Ça, par contre, il n’y en a pas partout. Plein de personnes m’ont écrit en me demandant, soit l’adresse d’une librairie où on trouvait ce genre d’articles. J’en connais 2 en tout et pour tout par exemple à Toulouse. C’est curieux d’ailleurs parce qu’on en trouve moins facilement que pas mal d’autres commerces. M’enfin bon. On prend un annuaire du département et on doit bien arriver à trouver la plus proche de chez soi.

Quand j’ai vu le paquet que représentait les 78 lames. Heu, je n’ai gardé que les 22 majeures. C’était en 1996… Tiens ça fait 10 ans… Bref, je n’en ai donc gardé que 22, parce qu’elles me semblaient peut-être plus simples que les lames dites « mineurs ».

M’enfin, ce commentaire n’engage que moi.

Vous voilà donc, avec vos cartes. Touchez les lames, délicatement, doucement, mais imprégnez-les de vous et vous d’elles. C’est vrai que tous ces dessins…. Mais ça n’est pas si difficile que ça. Juste un peu de patience et de travail.

Vous avez votre livre à côté de vous, ce qui vous permettra de commencer à découvrir carte, lame par lame. Là aussi, pas mal de personnes m’ont demandé quel livre je leur conseillais. Heu, ben, presqu’aucun. Enfin, j’entends par ces mot, que chacun se sent plus ou moins à l’aise avec tel ou tel livre. Et il y en a des centaines sur ces sujets.

Mais c’est vrai que sur cette page, on fait comme si on n’avait pas de livre.

Vous posez une première lame devant vous, légèrement vers votre gauche. J’ai oublié de préciser qu’il vaut mieux poser les cartes, face contre la table. On peut dire que ça évite d’être influencé(e) par ce qui sera visible pendant que l’on tire les autres lames. La deuxième lame, vous la posez à droite de la première, la troisième en haut, au-dessus des deux premières et la quatrième, juste en-dessous des deux premières.

Ce qui donne ceci :

3e lame

1ere lame

2e lame

4e lame

Je ne mets volontairement pas de photos de lames dans ce tableau, pour ne pas influencer le positionnement des cartes. Personnellement, ce n’est qu’une fois que toutes les lames sont en place que je commence à les retourner.

On constate que c’est un tirage en croix. Le tirage le plus classique. Il a l’avantage, en tous les cas, c’est ce que je trouve, de pouvoir permettre de refaire un tirage par-dessus. Il permet en effet si on veut compléter la signification d’une lame ou d’un tirage.

Après ce positionnement, déjà du premier tirage, j’analyse chaque lame, sa position. J’en connais qui, n’appréciant pas les lames inversées, les retournent. Avec l’expérience, je ne suis pas d’accord avec cette technique.

Oui, la signification des lames inversées est moins bonne que si elle était dans le bon sens, mais si elle arrive dans ce sens-là, ce n’est pas pour rien.

Une seul fois, il m’est arrivé de faire tirer les lames à une personne ; toutes les cartes se sont trouvées à l’envers. J’ai continué comme si de rien n’était, mais ce tirage m’a fait comprendre que cette personne ne bougerait pas d’un cheveu. Elle cachait un jeu dont je n’ai rien dis. Mais cette personne n’avait rien de franche. Je ne l’ai jamais oublié ce tirage, la preuve, mais heureusement c’est très rare.

Bref, maintenant que les lames sont en place, on va aller chercher leur signification

J’ai aussi lu que quelques personnes ne voulait pas directement la signification des lames. Elles demandaient plutôt un livre de repères. Un livre sur les tarots de Marseille donnant, à la limite, juste l’explication, la symbolique des arcanes. Chacun est libre de choisir le livre qui lui ira le mieux. Tout le monde n’aime pas le même livre ou le même film. C’est la même chose pour ce livre.

Drames de la 2e guerre mondiale

Texte authentique d’un drame, dont l’histoire se déroule au pays du soleil levant, durant la 2e guerre mondiale, 1939-1945.
Belle mais douloureuse histoire japonaise.

Cette histoire m’a été envoyée, par un ami (merci à toi Laurent), dans le cadre d’un mail collectif, sur lequel on échangeait tout ce qu’on pouvait trouver, aussi bien comme texte, que comme aide pour les autres. Notre but était multiple, mais d’abord tourné vers la spiritualité ; donc, l’amour des autres. A la lecture de ce texte, l’émotion, la douleur, mais surtout l’amour qui en ressortaient, étaient tels, qu’il n’a pas hésité à les partager. Ce texte fait pour moi partie des grandes leçons d’Amour….. Par respect, j’ai bien-sûr laissé le texte tel qu’il m’a été envoyé :

En 1985, des cérémonies furent organisées à Hiroshima et Nagasaki (Japon) en mémoire des victimes des bombes atomiques lancées sur ces deux villes, quarante ans auparavant.

Un témoin oculaire de ces célébrations remarque: À Hiroshima, il y a de l’amertume, du bruit, c’est très politique… Le symbole pourrait en être un poing serré de colère.

À Nagasaki, il y a de la tristesse, mais aussi le calme, la réflexion, il n’y a pas de politique, on prie. On n’y blâme pas les États-Unis, mais on y pleure plutôt le péché de la guerre et, plus particulièrement, de la guerre nucléaire.

Le symbole: des mains jointes pour prier.

Plus que tout autre, l’influence du docteur Takashi Nagaï explique le climat spirituel qui régnait ce jour-là à Nagasaki.

Un prêtre disait de lui: Si nous avons un peu de cette foi que possédait Nagaï en la providence du Père éternel et en la valeur universelle de la mort du Christ, nous pourrons affronter chaque événement dans la paix.

Qui donc était ce docteur Nagaï?

Takashi Nagaï est né en 1908, à Isumo près d’Hiroshima, dans une famille de cinq enfants, de religion shintoïste. En 1928, il entre à la faculté de médecine de Nagasaki. Dès mes études secondaires, écrira-t-il, j’étais devenu prisonnier du matérialisme.

À peine entré à la faculté de médecine, on me fit disséquer des cadavres…

La merveilleuse structure de l’ensemble du corps, l’organisation minutieuse de ses moindres parties, tout cela causait mon admiration.

Mais ce que je maniais ainsi, ce n’était jamais que pure matière. L’âme? Un fantôme inventé par des imposteurs pour tromper les gens simples.

Le dernier regard d’une mère

Un jour de 1930, un télégramme lui parvient de son père: Viens à la maison Il part en toute hâte, pressentant quelque malheur. À son arrivée, il apprend avec stupeur que sa mère a eu une attaque et qu’elle ne peut plus parler. Il s’assied à côté d’elle et lit dans son regard un dernier au-revoir.

Cette expérience de la mort va changer sa vie: Par ce dernier regard pénétrant, ma mère démolit le cadre idéologique que j’avais construit. Cette femme, qui m’avait mis au monde et élevé, cette femme qui ne s’était jamais donné un moment de répit dans son amour pour moi, aux derniers instants de sa vie, me parla très clairement. Son regard me disait que l’esprit humain continue à vivre après la mort.

Tout cela venait comme une intuition, une intuition qui avait la saveur de la vérité.

Takashi commence alors la lecture des Pensées de Pascal, auteur français du XVIIe siècle, poète et savant. L’âme, l’éternité Dieu.

Notre grand prédécesseur, le physicien Pascal avait donc admis sérieusement ces choses! Se dit-il. Ce sage incomparable y croyait vraiment! Que devait être cette foi catholique, pour que le savant Pascal pût l’accepter, sans contredire sa science? Pascal explique que nous rencontrons Dieu par la foi et dans la prière.

Même si vous ne pouvez encore croire, dit-il, ne négligez pas la prière ni l’assistance à la Messe.

Je suis toujours prêt à vérifier une hypothèse au laboratoire, pense Nagaï, pourquoi ne pas essayer cette prière sur laquelle Pascal insiste tant? Il décide de chercher une famille catholique qui accepte de le prendre comme pensionnaire pendant ses études.

Cela lui donnera des occasions de connaître le catholicisme et la prière chrétienne…..

Il est reçu dans la famille Moriyama. M. Moriyama, marchand de bestiaux, descend d’une de ces vieilles lignées chrétiennes qui, à travers 250 ans de persécutions, surent conserver la foi apportée au Japon par saint François Xavier. La pureté de cette foi chrétienne étonne le jeune Nagaï: d’humbles fermiers lui enseignent par leur exemple ce qu’avait cru Pascal, le grand savant!

En mars 1932, une sévère otite le rend sourd de l’oreille droite, et bouleverse par le fait même ses projets d’avenir: ne pouvant plus se servir du stéthoscope, il doit renoncer à la médecine ordinaire. Il oriente alors ses études vers la médecine radiologique, qui débute au Japon.

Il prend conscience des possibilités énormes que cette science met à la disposition des médecins pour déceler les maladies.

M. et Mme Moriyama ont une fille, Midori, institutrice dans une autre ville. Tous trois prient pour la conversion de Takashi, pensant que peut-être Dieu le leur a envoyé dans ce but. Le 25 décembre 1932, Midori est chez ses parents pour la fête de Noël. Docteur, demande M. Moriyama à Takashi, pourquoi ne venez-vous pas avec nous à la Messe de minuit? – Mais, je ne suis pas chrétien! – Peu importe, les bergers et les rois mages qui vinrent à l’étable ne l’étaient pas non plus.

Pourtant, quand ils virent l’Enfant, ils crurent. Vous ne pourrez jamais croire, si vous ne venez pas prier à l’église. Après quelques instants, Nagaï se surprend lui-même à répondre: Oui, j’aimerais vous accompagner ce soir. Cinq mille chrétiens remplissent la cathédrale, chantant tous le même Credo en latin. Nagaï est fortement impressionné et encouragé dans sa réflexion sur la religion catholique, sans cependant se laisser convaincre.

Le petit catéchisme de Midori

Une nuit, M. Moryama vient réveiller Takashi: Midori se tord de douleur sur sa couche. Très vite, le jeune médecin diagnostique une appendicite aiguë. Il entend M. Moryama murmurer: C’est la volonté de Dieu. Qui sait quel bien en sortira? Malgré la neige abondante, Takashi court à l’école voisine pour téléphoner à l’hôpital: Allo, allo, le 32 00, s’il vous plaît, c’est urgent…

Allo, ici Nagaï. Qui est aux urgences ce soir? Bon. Pourriez-vous l’appeler, s’il vous plaît?

Un ami vient répondre et Nagaï lui demande s’il peut pratiquer immédiatement une appendicectomie. Sur sa réponse affirmative, Takashi retourne chercher Midori: Cela prendrait trop de temps d’appeler un taxi, avec toute cette neige.

Nous ne pouvons pas prendre le risque d’attendre, et s’adressant à M. Moryama: Si vous voulez bien porter la lanterne devant, je peux facilement porter Midori. Pendant le trajet, Takashi se rend compte que le coeur de Midori s’emballe et qu’elle est brûlante de fièvre. Sa vie est en danger. Il presse le pas. Enfin, voici l’hôpital! La salle d’opération est prête. Sept minutes après, tout est terminé. Midori est sauvée. En reconnaissance, celle-ci va tout mettre en oeuvre pour la conversion de son sauveteur.

L’année suivante, Takashi est mobilisé dans l’armée japonaise et il part combattre les Chinois en Mandchourie. Dans un colis que Midori lui envoie, se trouve un petit catéchisme qu’il lit avec intérêt.

Au bout d’un an, il revient au pays, presque désespéré par la prise de conscience des désordres de sa vie et le souvenir des affreux spectacles de la guerre. Il se rend à la cathédrale de Nagasaki et y rencontre un prêtre japonais qui le reçoit longuement. Encouragé, Takashi reprend son travail de radiologie et se met à étudier la Bible, la liturgie, la prière des catholiques.

Mais les exigences morales de l’Évangile et la nécessité de se séparer des attaches religieuses shintoïstes de sa famille font encore obstacle à sa conversion. Un jour, au milieu de ses doutes, il reprend les Pensées de Pascal et tombe sur une phrase qui attire son attention: Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que voir, et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire. Soudain, tout se clarifie pour lui. Il prend sa décision et demande le baptême, qu’il reçoit en juin 1934. Il choisit le nom de Paul, en souvenir de saint Paul Miki, martyr japonais crucifié à Nagasaki en 1597.

Deux mois plus tard, il épouse Midori. Auparavant, il a voulu faire connaître à celle-ci les risques importants auxquels l’expose son métier. En effet, les radiologues de l’époque n’avaient pas les moyens de se protéger suffisamment contre les rayons X. Midori a compris le danger pour la vie de Takashi, mais elle entre dans ses vues et partage son idéal de pionnier, pour sauver des vies humaines. Nagaï va devenir plus qu’un médecin, un apôtre de la charité envers le prochain.

Il écrit: La tâche du médecin est de souffrir et de se réjouir avec ses patients, de s’ingénier à diminuer les souffrances comme si elles étaient les siennes mêmes. Il faut sympathiser avec leurs douleurs. Toutefois, en fin de compte, ce n’est pas le médecin qui guérit le malade, mais le bon plaisir de Dieu. Une fois que l’on a compris cela, le diagnostic médical engendre la prière.

À nouveau mobilisé, de juin 1937 à mars 1940, il participe comme médecin à la guerre sino-japonaise. Son dévouement à l’égard de tous, militaires japonais ou chinois, femmes, enfants et vieillards impitoyablement entraînés dans d’horribles tueries, a pris une extension héroïque. À son retour au Japon, les demandes de radiographies se multiplient. Bientôt, Takashi remarque sur ses mains des traces inquiétantes; il est, de plus, souvent épuisé. Il note dans son journal que parfois, quand il se sent complètement éteint, il ferme sa porte et va s’asseoir devant la statue de Marie dans son bureau. Il récite le chapelet et peu à peu retrouve la paix intérieure.

Trois ans de vie

Un collègue de Takashi le persuade de passer lui-même à la radiographie. Un matin de juin 1945, il s’exécute: Préparez l’appareil, dit-il à son aide. – Mais, Docteur, aucun patient n’est encore là. – Le patient, le voici, répond Nagaï en montrant sa poitrine. – Et le médecin? – Le voilà! Et il désigne ses yeux. À la vue de la radiographie, Nagaï a le souffle coupé: sur la partie gauche figure une large plaque noire: hypertrophie de la rate! Il diagnostique une leucémie. Il murmure: Seigneur, je ne suis qu’un serviteur inutile. Protégez Midori et nos deux enfants. Qu’il me soit fait selon votre volonté. Le docteur Kageura, chef du département de médecine interne, confirme son analyse: Leucémie chronique. Durée de vie: trois ans. Il a usé sa vie pour sauver des malades sans nombre, que personne d’autre que lui n’aurait pu radiographier.

Rentré chez lui, Takashi révèle tout à Midori. Celle-ci s’agenouille devant le crucifix que sa famille avait gardé pendant les 250 années de persécutions, et prie longuement, secouée de sanglots, jusqu’à ce que la paix revienne dans son âme. Nagaï prie lui aussi; le remords l’envahit à la pensée qu’il s’est toujours jeté tête baissée dans son travail, sans penser suffisamment à son épouse. Mais Midori se montre à la hauteur de la situation. Le lendemain, c’est un homme nouveau qui repart à son travail: l’acceptation totale de la tragédie de la part de Midori et son refus d’entendre parler de négligence l’ont rempli de force.

9 août 1945, onze heures et deux minutes. Un éclair aveuglant. Une bombe atomique vient d’exploser à Urakami, le quartier nord de Nagasaki. Dans la guerre qui les oppose au Japon, les dirigeants des États-Unis ont recours à une nouvelle arme terrifiante: la bombe A. Une première bombe à été lâchée sur Hiroshima, une deuxième dévaste Nagasaki: température 9 000°, 72 000 morts, 100 000 blessés.

À l’université de médecine, située à 700 mètres du centre de l’explosion, Nagaï, qui classe des films radiographiques, est projeté sur le plancher, le côté criblé d’éclats de verre. Le sang coule abondamment de sa tempe droite… les objets tourbillonnent comme les feuilles mortes en automne. Bientôt, un flot ininterrompu de blessés: des silhouettes sanglantes, les vêtements arrachés, les cheveux brûlés, accourent à la porte de l’hôpital Une vision d’enfer. Son chapelet! L’incendie s’approche de l’hôpital. On évacue les patients vers le sommet d’une colline voisine. Nagaï s’y dépense jusqu’à la limite de ses forces. À seize heures, l’incendie s’attaque au département de radiologie. Treize années de recherches, les instruments, la précieuse documentation, tout part en fumée. Le 10 août se passe à soigner les blessés. Le 11, le travail se fait un peu moins pressant, et Takashi part à la recherche de Midori, restée à la maison alors que les enfants et leur grand-mère sont en sûreté dans la montagne, depuis le 7 août. Il retrouve difficilement l’emplacement de son habitation dans une zone de tuiles et de cendres. Soudain, il découvre les restes carbonisés de son épouse.

À genoux, il prie et pleure, puis ramasse les os dans un récipient. Quelque chose brille faiblement dans la poudre des os de la main droite: son chapelet! Il incline la tête: Mon Dieu, je vous remercie de lui avoir permis de mourir en priant. Marie, mère des douleurs, merci de l’avoir accompagnée à l’heure de la mort Jésus, tu as porté la lourde croix jusqu’à y être crucifié. Maintenant, tu viens de répandre une lumière de paix sur le mystère de la souffrance et de la mort, celle de Midori et la mienne Étrange destinée: j’avais tant cru que ce serait Midori qui me conduirait au tombeau Maintenant ses pauvres restes reposent dans mes bras Sa voix semble murmurer: pardonne, pardonne. Le pardon de Nagaï sera parfait. Il aimera à porter les chrétiens découragés par la perte de leur famille, à considérer la bombe A comme faisant partie de la providence de Dieu, qui tire toujours le bien du mal. Le 15 août 1945, à midi, la radio transmet un message de l’Empereur annonçant la capitulation du Japon. Au début de septembre, Nagaï est mourant.

Les radiations de la bombe A ont aggravé son mal. Il reçoit les derniers sacrements et dit: Je meurs content, puis il tombe dans un demi-comaOn lui apporte de l’eau de la grotte de Lourdes construite non loin de là par le Père Maximilien Kolbe. J’entendis, écrira-t-il, une voix qui me disait de demander au Père Maximilien Kolbe de prier pour moi. Je le fis. Puis, je m’adressai au Christ et lui dis: Seigneur, je me remets entre tes mains divines. Le lendemain matin, Takashi est hors de danger et il attribue au Père Kolbe (aujourd’hui canonisé) la rémission de six ans que lui laisse sa maladie. Moi, je veux y vivre le premier! Tandis que les habitants craignent de revenir à Urakami, Nagaï déclare: Moi, je veux y vivre le premier! Il se bâtit un abri près de son ancienne maison: quelques tôles posées sur un restant de mur. Devant, deux pierres forment un foyer de fortune au-dessus duquel pend un chaudron. À côté, une vieille bouteille sans col: la réserve d’eau. Comme vêtement: un des uniformes de marin distribués par l’armée aux sinistrés. Il commence à évacuer les débris de sa maison. Il y découvre le crucifix qui appartenait à l’autel familial: Tout m’a été enlevé, dit-il; ce crucifix seul, je l’ai retrouvé.

Le 23 novembre 1945, Nagaï est invité à prendre la parole lors d’une Messe de Requiem célébrée à côté des décombres de la cathédrale d’Urakami. L’holocauste du Christ sur le Calvaire éclaire et donne sens à l’holocauste de Nagasaki: Au matin du 9 août, dit Takashi, une bombe atomique explosait au-dessus de notre faubourg. En un instant, 8 000 chrétiens furent appelés à Dieu… À minuit ce soir-là, notre cathédrale prit soudain feu et fut consumée. À cet instant même, au Palais Impérial, Sa Majesté l’Empereur fit connaître sa décision… Le 15 août, l’édit impérial qui mettait fin aux combats fut officiellement promulgué et le monde entier aperçut la lumière de la paix. Le 15 août est aussi la grande fête de l’Assomption de Marie. Ce n’est pas pour rien que la cathédrale d’Urakami lui était consacrée…

N’y a-t-il pas un rapport profond entre l’anéantissement de cette ville chrétienne et la fin de la guerre? Nagasaki n’était-elle pas la victime choisie, l’agneau sans tache, holocauste offert sur l’autel du sacrifice, tuée pour les péchés de toutes les nations pendant la deuxième guerre mondiale?… Soyons reconnaissants que Nagasaki ait été choisie pour cet holocauste! Soyons reconnaissants car, à travers ce sacrifice, la paix a été donnée au monde ainsi que la liberté religieuse au Japon. Au printemps de 1947, la maladie de Takashi l’oblige à s’aliter dans sa cabane. Il lui faut résigner sa charge de professeur, et, de ce fait, il se trouve sans ressources. Ma tête travaille encore, se dit-il. Les yeux, les oreilles, les mains et les doigts sont encore bons. Et il se met à écrire. Pour ses enfants encore bien jeunes, Makoto et Kayano, il rédige un recueil de conseils: Mes chers enfants, aimez votre prochain comme vous-mêmes. Voilà la parole que je vous laisse. C’est par elle que je commencerai cet écrit, c’est peut-être bien par elle que je conclurai et encore par elle que je me résumerai. Ce message, son seul exemple aurait suffit à l’imprimer dans leurs coeurs. Toute l’existence de leur père a-t-elle été autre chose qu’un héroïque service du prochain, service qui le conduit aujourd’hui à la mort?

Ce service, Nagaï veut y consacrer jusqu’à ses dernières heures Couché sur le dos, il écrit en tenant une planchette à dessin comme en emploient les écoliers. Il note: En me réveillant ce matin à 1 heure, la fièvre était tombée. Après avoir bu le café du thermos, j’ai pu écrire jusqu’à sept heures du matin, le travail a bien avancé! Il ne lui restera bientôt plus que la nuit pour écrire, car dès le matin les visiteurs s’annoncent, mais il ne leur montre aucune impatience: Cela m’ennuie, écrit-il, mais puisqu’ils ont la gentillesse de venir ici, ne dois-je pas tâcher de verser un peu de joie dans leur coeur et de leur parler de notre espérance catholique? Je ne peux pas les renvoyer. C’est dans ces conditions difficiles qu’il écrit et publie quinze volumes en quatre ans. Quel but se propose-t-il dans ses écrits? D’abord donner un compte-rendu fidèle de l’explosion atomique, à travers son expérience exceptionnelle et sa compétence personnelle, ensuite, travailler à l’établissement de la paix. Convaincu surtout qu’une paix durable ne peut se fonder que sur l’esprit d’amour qui resplendit dans la doctrine catholique, il considère comme sa vocation de propager le message chrétien.

Une seule garantie À la fin de son livre Les cloches de Nagasaki, il écrit: Est-ce que l’humanité sera heureuse à l’âge atomique, ou bien misérable? Cette arme à deux tranchants cachée par Dieu dans l’univers et maintenant découverte par l’homme, qu’allait-on en faire? Un bon usage ferait progresser à grands pas la civilisation; un mauvais détruirait le monde. La décision repose dans le libre vouloir de l’homme. Celui-ci tient son destin dans ses mains. En y songeant, on se sent pris de terreur et, pour ma part, je crois qu’un véritable esprit religieux est la seule garantie en ce domaine… À genoux dans les cendres du désert atomique, nous prions pour que cet Urakami soit la dernière victime de la bombe. La cloche sonne… O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. En mars 1951, l’état de santé du docteur est alarmant, sans altérer pour autant son habituelle bonne humeur.

En avril, il écrit son dernier livre. À peine l’a-t-il achevé, qu’il est victime d’une hémorragie cérébrale. On le transporte à l’hôpital où il perd connaissance. Revenu à lui, il dit à haute voix: Jésus, Marie, Joseph, puis plus faiblement: Je remets mon âme entre vos mains. Bouleversée, l’infirmière donne le grand crucifix de famille à Makoto, son fils, pour qu’il le porte à son père. Celui-ci le prend et s’écrie d’une voix étonnamment forte: Priez, s’il vous plaît, priez aussitôt c’est la fin en réalité, tout commence en Dieu, et Nagaï retrouve Midori à ses côtés, comme il l’avait souhaité six ans auparavant. C’est le 1er mai, début du mois de Marie. Lors des obsèques, à la cathédrale d’Urakami, le maire de Nagasaki fait la lecture solennelle de 300 messages de condoléances, en commençant par celui du Premier Ministre.

À la fin de la cérémonie, la foule se met en route pour le cimetière, à un kilomètre et demi au sud; la tête de la procession y parvient alors que la majeure partie n’a pas encore quitté la cathédrale. Takashi Nagaï est enterré à côté de Midori. Pour la tombe de celle-ci, il avait choisi comme épitaphe: Je suis la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon votre parole (Lc 1, 38); pour la sienne: Nous sommes des serviteurs inutiles. Nous avons fait ce que nous devions faire (Lc 17, 10). Son influence s’étend grâce à ses livres (dès 1948, on les lisait partout au Japon) qui ont fourni une contribution remarquable à l’éducation sociale de ses concitoyens et à l’évangélisation de son pays. Demandons à la Très Sainte Vierge et à saint Joseph, pour nous et tous ceux qui nous sont chers, une vraie conversion, un amour du prochain poussé jusqu’au sacrifice suprême, et une sainte mort qui nous introduise dans le bonheur éternel du Ciel

Prières avec les chevaux

J’imagine qu’on va me taxer de : Oh , elle parle à l’oreille des chevaux!!!

On peut dire qu’on ne croit pas si bien dire.

Le moment que j’ai vécu fut d’une telle intensité que je ne pouvais m’empêcher de le partager avec des amis proches. Je leur envoyé un mail, pour leur raconter, et tenter de leur donner une impression de l’émotion particulière ressentie.

Cette expérience date de fin décembre 2002, elle est donc récente, et j’ai tout de suite pensé à l’ajouter sur le site.

L’une des personnes à laquelle j’écrivais m’a recommandé de copier-coller littéralement le mail que je leur avais envoyé.

Le voici ce mail, tel quel (en-dehors du pseudo que j’ai enlevé):

Bonjour, :o)

Ça a été difficile de retrouver ton mail Phil. Il y en a tellement sur ce pseudo….. Et puis, j’avais entré ..pseudo.. dans la recherche AOL…. Bref, je me suis souvenue de certains mots dans le mail, et c’est donc par le contenu que je l’ai finalement dégoté…

J’espère que les fêtes se passent bien pour vous. :o)

Ici, pas trop à se plaindre…. Ç’aurait pu être pire.

Donc, je vous souhaite, avant d’oublier, une très très bonne année 2003. :o)))

Pour ma part, j’ai vécu il y a quelques jours, un moment inoubliable avec des chevaux. Entre ce que Patrick m’en avait dit, plus le spiritisme, plus ce que j’en avais discuté avec Val….. Etc.*

En gros, j’allais les caresser, et passer un bout de temps avec eux, parce que Jean-Paul, Arnaud, mon beau-père et son petit-fils allaient en ballade avec des poneys. Les adultes tenant en laisse les bestioles en question, sur lesquelles étaient juchés les enfants. :o)

Ils ont mit un moment à se préparer, mais je savais que je passerais un grand moment dans les boxes.

Je serais incapable de dire combien de temps j’y suis restée. Ce que j’ai comme point de repère, c’est, entre autre, que je ne suis pas re-sortie du tout, même pour fumer une cigarette.

La première approche fut globale je dirais. Il y avait une dizaine de chevaux. Dès le début, le contact est très bien passé avec l’un d’eux. Je ne sais combien de temps après, je suis quand même allée vers les autres. La différence de contact fut aussi étonnante que vis-à-vis des humains…. Avec certains ça allait, avec d’autres beaucoup moins. Probablement pour certains, fatigués des contacts avec les humains….

Je précise que nous étions au club hippique local. Que je n’y avais plus mis les pieds depuis 15 ans (depuis mon arrivée ici en fait)

La différence est que 15 ans auparavant, c’était pour monter ; cette fois-ci, pas du tout eu cette intention.

Donc, je vais rendre visite aux petits copains du premier cheval. Là, je m’arrête devant un boxe, parce que mon regard se fixe sur celui du cheval…. Comme avec le premier, ce type de contact ne m’était jamais arrivée.

Dès le début, je me dois d’ajouter que j’ai prié…. Ça non plus, je ne l’avais jamais fais.

Je n’attendais rien du tout ; tout comme mes tests avec les bébés, il y a quelques années. Je n’ai jamais rien lu sur les chevaux et ce que pouvait donner la prière. Mais j’avais bien en tête, le fait que le cheval est l’animal le plus élevé sur le plan spirituel.

Mais de là à savoir ce que ça pouvait donner…… Que neni.

Avec le deuxième cheval, la prière fut très intense ; comme rarement.

Nous étions en totale communion…. Là, j’ai réalisé que je serais incapable de les monter….. Faut pas me demander pourquoi, je ne saurais le dire.

Il se trouve que j’ai la peau très acide (le goût salé qu’aiment tellement les chevaux), détail que j’avais parfaitement oublié.

Ces deux chevaux m’ont presque mangé la main. Les pincements (parce que leurs dents sont plates), furent douloureux. Je le leur ai littéralement dis, à chacun, doucement, pour qu’ils se calment. :o)

Mais l’intensité des présences entre nous, m’a obligée à comprendre, j’avais tout un tas d’éléments autour de moi, que je voulais vivre le plus totalement possible, et que pour eux, il en était d’une toute autre sorte. En osmose, mais, chacun dans son univers.

Le deuxième mordait littéralement le blouson, pour que je ne parte pas. Il me fallait à chaque morsure dans le vêtement, glisser ma main entre le blouson et sa bouche (?, je ne connais pas le terme :o)), pour qu’il accepte de lâcher le dit-vêtement.

Nous avons eu une communion impressionnante, lui et moi. Front contre front, je savais si je pouvais lui parler, mais le plus souvent, le silence fut lourd de présence spirituelle.

Je serais malheureusement incapable de mettre des mots sur les sensations vécues. La pression sur le plexus, me faisait bien comprendre que nous n’étions pas seuls.

J’ai eu l’impression d’une force inouïe, sur le plan spirituel, à leur contact. Une force dont je ne sais pas du tout comment la chercher, comment la découvrir.

Excusez-moi de cette dithyrambique tirade, mais je voulais vous en parler. C’est l’arrivée de mon beau-père, venu me chercher qui m’a sortie de cette torpeur. Nous étions dans les nuages.

j’ai mis un bout de temps à revenir à la réalité. Mais cette expérience fut si intense, que j’ai bien envie de remettre ça. :o)

Heu, depuis quelques temps, je me sentais très coupable de ne pas prier correctement. Mais là ; ça a dépassé tout ce que je pouvais imaginer. :o)

Il y avait déjà un bout de temps que j’étais avec eux, quand j’ai réalisé que je n’avais même pas pensé à Val, pourtant tellement passionnée pour tout ce qui touche au cheval.

Je pense en partie que c’est dû à une approche très différente, mais néanmoins tout à fait complémentaire.

Désolée de vous noyer, mais je ne pouvais faire autrement. Je vais en faire, rapidement une page sur le site. C’est trop important.

Je ne vous embête pas plus, et vous envoie à tous les deux, ainsi qu’à Manon et Erwan, de très gros bisous ;o)))

Bisous des Anges du Ciel sur vos coeur. :o)

Hélène

Rien à voir avec le reste du mail, mais Val (Valérie) dont je parle sur le texte a crée une page perso http://monsite.wanadoo.fr/aido/ sur sa passion. Une grande amitié nous lie et pas seulement spirituelle. Si vous avez envie d’aller partager sa passion de l’aïkido et du cheval, vous apprécierez.