La justice française est empêtrée dans un débat sur l’euthanasie qu’elle s’avoue incapable de condamner
C’est cette dernière affaire en date, dans laquelle une maman a fini, en désespoir de cause, par mettre un terme à l’existence complètement assistée médicalement de sa fille.
Ces situations sont réellement au cas par cas.
Il est aussi dramatiquement vrai que pour ainsi dire rien, voire, rien du tout, n’est fait pour aider les familles. Le coût de ce type d’accompagnement, de ces prises en charge est très lourd, sans aucune aide.
Pour peu que l’on habite à la campagne. Bonjour le parcours du combattant. J’imagine qu’il n’y a pas assez de cas en France, pour que l’état ou un organisme officiel bouge en quoi que ce soit.
Nombre de situations seraient aidées, nombre de familles recevraient des aides, bien normales et méritées. Là, rien du tout. Débrouillez-vous, mais surtout qu’on en entende pas parler!!!
On aboutirait peut-être à moins de drames si les aides demandées étaient abouties.
Cette dernière affaire a fini sa course par un acquittement. Mais il était logique de penser que les tribunaux l’allaient pas laisser pareille peine pour une telle situation.
Ca donne comme pour les proches de Vincent Humbert, sa maman en particulier, une peine de prison de substitution, du style :
ON VOUS COMPREND
Mais vous comprendrez bien que vous avez tué, vous avez mis fin aux jours de quelqu’un. Donc, bien-sûr, un acquittement ; mais vous n’y pensez pas!!!
On vous juge, mais pas si mal que ça.
Peine avec sursis.
Une justice ni faite ni à faire. C’est peut-être moins encombrant que d’assumer le poids de ces familles.