Quand on ne connaît pas, on ne juge pas

Cette phrase m’est venue en regardant un homme politique à la télé

Peu importe la personnalité, les idées de cet homme. J’ai eu un déclic en me disant que si je le côtoyais et que j’étais amenée à discuter avec lui, je ne le jugerais pas si je ne savais rien du tout de lui.

Ca a rejoint un commentaire sur ce blog qui disait: je suis avec quelqu’un et je voudrais savoir si cette personne a été un délinquant ou non.
Ce à quoi je lui ai répondu, que le fait de ne rien savoir de son passé serait mieux, était mieux pour ne pas être amenée à juger cette personne. Cette personne avait peut-être vraiment l’intention de vivre autrement, si tant est qu’elle ait fait quoi que ce soit de grave, de changer de vie. De prendre un virage.
Le fait de ne rien savoir aiderait à une relation plus saine.

On est très enclins naturellement à juger dès lors qu’on pense savoir quelque chose sur quelqu’un. Or, quand on ne sait rien, le contact est forcément très différent.

Cet homme politique que j’ai vu, je me suis dite: et si je ne connaissais pas ses idées, je discuterais avec lui comme avec les personnes que je côtoie.

Quelques fois, le moins on en sait, le mieux c’est. Parfois, c’est nettement mieux de ne rien savoir du tout. La connaissance des choses, des faits, des individus, nous influence tellement qu’on accueille cette approche avec déjà un jugement, avec l’apriori d’un jugement. On n’attend même pas que la personne défende son point de vue. Notre jugement naturel déforme tout.