Jusqu’à relativement récemment, ça doit remonter à un an, je pensais qu’en faisant parler l’un des composants du couple, ça pourrait faire arranger ce qui n’allait pas
Dans plein de situations, en étant aux aguets, j’entendais, surtout chez les femmes, leurs « plaintes ».
Elles ne se plaignaient pas ouvertement, non. Mais elles me disaient des choses dont il était évident qu’elles n’en avaient pas parlé à leur compagnon, ou mari. Alors que le plus souvent, il était totalement concerné.
J’attendais souvent le bon moment, pour entendre les mots ou essayer d’aiguiller la onversation. Bref, à un moment ou à un autre, j’attendais que puisse ressortir ce que la personne m’avait confiée. Bien-sûr, je ne disais pas ce qu’elle m’avait dit.
Mais très facilement, la personne, parce que se sentant entourée d’amis, sentait bien qu’elle pouvait dire des choses sans que son compagnon le prenne forcément mal.
Le nombre de fois où c’est arrivé, ce cas de figure.
Je ne comprenais pas pourquoi la femme ne disait jamais le fond de sa pensée. C’était pourtant évident que ça n’allait pas.
Quand j’en ai eu parlé à l’extérieur et écouté les différents cas de figure, je demandais toujours : mais pourquoi vous ne l’évoquez pas?
La réponse est simple
Si on envie d’en parler avec son compagnon ou sa compagne, on le fait. Je me suis apperçue que le fait d’évoquer les frustrations de l’un de l’autre ne servent à rien, parce que rien ne bougera.
Depuis, je me tais. Même si je vois une personne qui ne va pas, mais qui ne juge pas utile de le dire aux personnes concernées, ce n’est pas à moi de le faire.
Si la personne a envie de rester mal, et qu’elle ne fait rien pour que ça bouge, c’est que ça doit aller.