Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme….
Il semblerait que cette phrase ait une origine un peu plus ancienne que celle traditionnellement attribuée à Antoine Lavoisier. Notamment une origine grecque. Relativement logique d’ailleurs quand même on ne ferait que survoler les auteurs que sont Socrate ou Platon, pour ne citer que les plus connus. Leurs textes, les écrits qu’ils ont laissé traitent énormément de ce type de notions.
L’auteur de cette « idée » fondamentale, est probablement inconnu. Il faudrait trouver énormément de traces pour être sûr de rendre cette phrase à sa véritable origine. En recherchant cette phrase sur internet, je trouve son hypothétique auteur. Pas grand chose ne permet d’affirmer qu’il en soit à l’origine. On peut dire que le doute subsiste.
Néanmoins, la personne que j’ai trouvé, même s’il n’est pas l’auteur de cette phrase, tenait un discours qui n’a pas du tout dû plaire en son temps…. C’est un certain Anaxagore de Clazomènes…. Personnellement, heu, je n’en ai jamais entendu parler. Je le découvre. Ses théories étaient si révolutionnaires, comme pour Platon ou Socrate, que bien sûr, il fut totalement rejeté mais aussi condamné.
Il osait soutenir notamment, sur la nature de l’infiniment petit, sur la nature du cosmos et quantité d’autres notions, qui seront évoquées et travaillées très longtemps après. Extraordinaire, le mot n’est pas trop fort, pour évoquer le parcours impressionnant de ce personnage hors du commun.
Là, ce sont mes notions à moi. Je suis super en-deçà de ce savant. Son enseignement a dû être exceptionnel de richesse, sur tous les plans de la nature humaine.
On ne réalise pas vraiment, voire pas du tout, pour ne pas dire, absolument pas, à quel point n’importe laquelle de nos pensées, actes, paroles laisse des traces….
Tout, absolument tout, laisse des traces, mais à un point que l’on peut difficilement imaginer. Nous sommes responsables de chaque chose pensée, dite ou faite. Ca a l’air effrayant, peut-être que ça l’est d’ailleurs pour certain(e)s. Il n’empêche que nous agirions, penserions, parlerions avec le coeur ; nous serions nettement moins effrayé(e)s. Ou plus exactement, pas effrayé(e)s du tout.
J’ai réalisé ces données si importantes dans le temps, après la séance de spiritisme, qui m’a donnée la chance de recevoir le témoignage de mon père (séance sur le site). Je n’avais aucune idée de ce qu’il allait nous dire. Et pour cause, je l’avais perdue, plutôt jeune, et je ne le connaissais donc que sous ses qualités et défauts bien humains. Ce qu’il nous a dit ce jour-là, fut une drôle de sensation sur le coup. Des années après, je réalise un peu plus chaque jour, à quel point, en peu de mots, il avait dit l’essentiel.
Je précise qu’il n’avait pas plus d’actes, pensées, paroles plus désagréables que la plus grande partie des gens n’en ont. Il avait ses qualités, ses défauts, sa façon d’aimer, de parler, d’agir….. Comme tout le monde. Il est venu à nous, parce qu’il avait un immense, un énorme besoin de nous communiquer son mal, sa souffrance. Il a souffert sur quelques mois, mais probablement pendant des mois, voire des années auparavant, d’un cancer de la moëlle épinière. Il faisait juste partie de ces gens qui ne veulent pas, refusent d’aller voir un médecin… Allez savoir quelle raison profonde les en empêche.
Je crois me souvenir qu’il avait un myélome lympho-plasmo-cytone…. Je ne connais pas du tout l’orthographe de ce mot… Si quelqu’un peut me l’écrire correctement, je l’en remercie. Il a donc beaucoup souffert du dos. Il est revenu à plusieurs reprises vers nous, jusqu’au moment où on nous a expliqué qu’il était loin, qu’il s’était éloigné. Je n’en ai pas su plus depuis, mais je pense avec beaucoup d’amour à lui, depuis ce moment.
J’ai réalisé dans le temps, de nombreuses années se sont écoulées depuis, à quel point nous étions liés par nos actes, nos pensées, nos paroles sur terre. C’est, on peut le dire, tellement inimaginable, qu’il est difficile de ne pas douter de tels propos. Je ne doute pas un instant des mots de mon père, surtout parce que son message est passé bien après son décés. Il n’était pas plus porté que beaucoup sur la spiritualité, qu’il dénigrait plutôt qu’autre chose, toujours comme la plupart d’entre nous. Le matérialisme était Roi. Il n’était donc ni meilleur, ni plus mauvais que n’importe quel humain.
Près de trois ans (humains, terrestres) après son décès, il était toujours en proie aux souffrances de son corps. Il n’avait pas déconnecté de sa maladie, ne s’était pas encore nettoyé de ce qu’il avait fait sur Terre. Sur une question que je lui posais quand à ce qu’il avait vécu au moment de sa mort (tout est sur spiritisme)…. C’est une question que tellement de gens se posent. Sa réponse fut d’une limpidité, d’une clarté qui nous a profondément frappés.
J’imagine sans problème que j’ai dû l’être nettement plus encore que les autres participants, simplement parce que j’aimais mon père. Des années après, je réalise l’importance des quelques mots qu’il nous avait communiqué. Il a été accueillit par des formes noires, moqueuses, effrayantes, qui étaient liées à lui par ses actes sur Terre. D’après nos impressions dans la séance, ce fut une violente épreuve pour lui.
J’ose depuis, à peine imaginer ce qui attend l’individu qui assassine, celui qui viole, celui qui agresse, qui insulte, qui boit, se découvre une fascination pour le fanatisme…. Et j’en passe. Je ne crois pas que mon père ait fait quoique ce soit dans ce goût-là, or il a payé cher un matérialisme bien ancré, très ancré même.
C’est cet accueil dont je parle sur d’autres textes du site, en parlant de Tribunal Divin.